« À l’OM, nous voyons, de temps à autre, des bandes désorganisées fondre sur nous. Ce sont les coalitions baroques d’anciens salariés licenciés, de dirigeants à la retraite qui pensent que l’OM leur appartient toujours, de supporters ultras exclus du stade, de prestataires écartés, de politiques locaux en mal de notoriété, d’anciens joueurs frustrés de ne pas avoir décroché de contrat avec le club. On regarde ça avec beaucoup de distance. Là, cela a été mené avec une intention profondément négative, on les a assignés en justice, les juges diront le droit, et on ira jusqu’au bout pour démasquer les imposteurs, les haineux qui se cachent derrière les comptes Twitter anonymes, bref, tous ceux qui ont cherché à nous déstabiliser, que nous avons identifiés. Il y a une citation de Clemenceau : « Ne craignez pas d’avoir des ennemis ; si vous n’en avez pas, c’est que vous n’avez rien fait. » Visiblement, j’ai beaucoup fait… Je regrette que cette histoire (Boudjellal-Ajroudi) soit devenue le feuilleton de l’été, alors que cinq appels à des personnes qualifiées auraient permis de faire comprendre à chacun l’étendue de la supercherie. Bernard Tapie m’a appelé pour me dire à quel point il a été outré par ces méthodes, avec des mots justes », a lancé le président olympien dans les colonnes de L’Équipe.
Hasard ou non, depuis l’intervention de Bernard Tapie, Mourad Boudjellal n’a quasiment plus parlé. Pour rappel, l’OM a porté plainte contre l’ancien patron toulonnais et un procès se tiendra bientôt.