Mercato : pourquoi l’opération Milik est compliquée

La signature d’Arek Milik (26 ans) se jouera en début de semaine prochaine. Sa relation avec Aurelio de Laurentiis compliquerait les discussions.

Arek Milik

Dans son édition du jour, la Gazzetta dello Sport fait un nouveau point sur les discussions entre Naples et l’OM, concernant l’attaquant polonais. Selon ses informations, les Phocéens ont proposé 7 millions d’euros, plus 2 de bonus (des chiffres différents de ceux communiqués hier) pour convaincre le SSC. L’opération pourrait aboutir dans le cadre d’un prêt assorti d’une option d’achat obligatoire qui serait payée dans 18 mois. Elle implique donc que le joueur, qui est attiré par le projet porté par André Villas-Boas, prolonge son contrat avec Naples, ce qui n’est pas chose aisée. Par ailleurs, le club italien espère insérer un droit sur la revente de 20 à 25 %. Les dirigeants des deux clubs auraient discuté hier soir, et auraient fixé un nouveau rendez-vous en début de semaine prochaine pour arriver à un véritable accord.

Deux procès en cours entre Milik et Naples

Le quotidien rappelle néanmoins que les négociations sont complexes en raison de la situation du joueur dans le club napolitain. Le prêt sur 18 mois implique effectivement que le Polonais parvienne à s’entendre avec Aurelio de Laurentiis, alors que deux procès les opposent : le premier concerne une mutinerie présumée, et le second une violation des droits à l’image lors du lancement d’un restaurant. Le SSC le poursuit pour une somme de 1 million d’euros et la justice est loin d’avoir tranché. Or il faudra se rabibocher pour discuter et conclure la prolongation. Les tensions entre les deux camps auraient débuté alors que le président de Naples soupçonnait Milik de s’être entendu avec la Juvenus, dans l’optique de la fin de son contrat. On peut imaginer qu’il a compris ces derniers jours que ce n’était pas le cas.

Les prochains jours seront décisifs quant à la possible venue de Milik à Marseille. Il reste fort à faire.

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