« En préambule, j’aimerais dire que nous condamnons les violences qui se sont déroulées cet après-midi. Pour la première fois dans l’histoire de notre foot pro, nous avons dû nous interroger sur la tenue d’un match à cause de tels faits de violence dans un centre d’entraînement. Ce caractère particulier et grave est inédit, la situation est dramatique. Le problème de sécurité, en soi, n’est pas du ressort de la Ligue. Mais on a tiré les conséquences des incidents survenus à la Commanderie, et dans ces conditions, il n’était pas raisonnable de maintenir le match à 21 heures », a-t-il confié à L’Équipe.
« Les joueurs marseillais étaient heurtés par ce qu’il s’est passé »
Il a détaillé la prise de décision du report par la Ligue : « Peu après 16h, j’ai été appelé par l’OM pour faire un point sur la situation, et on nous a informés de l’état des joueurs marseillais. Ils étaient heurtés par ce qu’il s’est passé, il y a une interrogation à l’OM sur la capacité de l’équipe à être en ordre de marche. La procédure qu’on applique est la suivante : on informe alors le Stade Rennais de l’inquiétude sur la tenue du match, on a des échanges avec l’OM, Rennes et la préfète de police des Bouches-du-Rhône, Frédérique Camilleri, pour faire un point précis sur les incidents. Une décision de report ne se prend pas à la légère, il faut des remontées d’informations précises sur la situation. Finalement, en concertation avec l’OM et la préfecture de police, la LFP a décidé du report du match. Rennes en a pris acte, a été compréhensif. »
La date du report n’est pour l’instant pas connue.