Di Meco pense que Villas-Boas a eu peur, samedi

Eric Di Meco pense qu’André Villas-Boas s’est trouvé un prétexte pour partir, après les incidents de samedi.

André Villas-Boas

« Il pouvait au moins faire la semaine et finir la saison. On avait compris depuis un long moment qu’il était libre. Il avait menacé de partir plusieurs fois, on avait compris qu’il était capable de claquer la porte. C’est une de ses forces », a déclaré l’ancien défenseur au micro de RMC. Il considère que le technicien portugais a pris la poudre d’escampette, après les violences commises par les supporters : « C’est sûrement lié à ce qu’il s’est passé samedi. Le coach de l’OM a eu peur comme beaucoup de salariés et de joueurs. Les dommages collatéraux sont sûrement le départ de l’entraîneur. À la fin de la saison, il y aura sûrement des départs de certains joueurs qui auraient pu rester. »

« Eyraud n’aime pas la ville, le club, les supporters, les Marseillais »

Il s’attend à une deuxième partie de saison très difficile : « On serre les fesses pour terminer la saison proprement. Ça va être compliqué parce que lorsque le vent souffle ici, c’est dur. Tout ce que va faire le président Eyraud va être scruté. Il va avoir une pression continue des supporters. Quand j’appelle à son départ c’est parce que je sens qu’il n’est pas à sa place. Il n’aime pas la ville, le club, les supporters, les Marseillais que ce soit dans ses déclarations publiques ou privées. » Il croit d’ailleurs savoir pourquoi Eyraud reste à son poste, malgré son impopularité : « Je pense qu’il s’est pris au jeu. Ça a rendu fou des personnages beaucoup plus expérimentés que le président Eyraud. Lui découvre la médiatisation depuis qu’il est arrivé à l’OM. Ce ne serait pas le premier ni le dernier. J’espère que les supporters vont se calmer pour terminer proprement la saison. Mais le travail est rude pour la saison prochaine. »

S’il compte rester propriétaire de l’OM, Frank McCourt serait effectivement bien inspiré de se pencher sur les noms des possibles remplaçants de JHE. On peine à imaginer comment la situation pourrait désormais s’améliorer…

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