« Nous respectons beaucoup les supporters de l’OM, notamment ceux des groupes. Et je souhaite les revoir dans les virages ! L’ambiance du Vélodrome est importante. La passion et la ferveur font partie des valeurs de l’OM. Mais d’autres valeurs importantes doivent aussi être le dialogue et la non-violence. Je veux sortir le club de cette crise et cela passera par davantage de dialogue ! », a-t-il déclaré lors d’une visio avec des responsables d’OM Nation (propos rapportés par RMC). Il souhaite renouer la discussion avec les groupes : « Il est capital que l’on retrouve un accord avec les groupes de supporters. On doit garder cette ambiance populaire en virages avec notamment un prix de l’abonnement conforme à ce qui se fait actuellement. Je ne souhaite pas faire du Vélodrome un stade aseptisé. Je veux un stade avec des tifos, un stade populaire, que ça gueule, que ça mette la pression sur l’équipe adverse ou que ça chante contre nous si on n’est pas à la hauteur ! »
« McCourt n’a jamais reçu la moindre offre »
Il a par ailleurs démenti la possibilité d’une vente du club : « Ce club n’est pas à vendre. Et il n’a jamais reçu la moindre offre, le moindre mail, le moindre message, ni venant d’Arabie Saoudite ni venant de Tunisie ou d’ailleurs. » Il a enfin évoqué la volonté des groupes de voir Jacques-Henri Eyraud quitter le club : « Ce n’est pas en criant que l’on veut la tête du roi que l’on va avoir la tête du roi. Jacques-Henri a peut-être fait des erreurs, mais il a aussi fait beaucoup de choses positives. Frank McCourt lui a renouvelé sa confiance il y a dix jours. Céder à ces pressions, ce n’est pas le mode de fonctionnement d’une entreprise. J’ai beaucoup de respect pour nos supporters, mais quand un actionnaire a mis 370 millions d’euros dans un club, il est en droit de décider qui doit manager ce club. »
Il serait déjà difficile pour quelqu’un qui maîtrise bien le sujet de s’attaquer aux conventions qui lient l’OM aux groupes de supporters. La naïveté affichée dans la comm’ des derniers jours devrait être bien difficile à rattraper.