Le quotidien consacre un article sur le signataire des mises en demeure des groupes de supporters et porteur du projet Agora. Il espère visiblement rester à Marseille, ces prochains mois. Le journal s’interroge sur son avenir, alors qu’il a été placé sur le devant de la scène, ces dernières semaines, avec les tensions avec les supporters. Il se défend notamment d’avoir été supporter du PSG : « Il est supporter du FC Metz. Il me racontait qu’il allait à Saint-Symphorien avec son grand-père. Quand je parlais de l’OM, il me branchait toujours sur Robert Pirès, un joueur qu’il adorait », a confirmé un ancien collaborateur, supporters de l’OM et marseillais. Ouvrard aurait été le seul habilité, juridiquement, pour être le signataire des lettres de mise en demeure.
« Ouvrard s’est retrouvé sur des dossiers qui ne sont pas ceux pourquoi il a été recruté »
Yvan le Mée a également pris sa défense : « Je l’ai connu en 1998, quelques mois avant. C’est un garçon charmant, brillant et travailleur, quelqu’un de sérieux et compétent. On avait de très bonnes relations. Son parcours a ensuite prouvé sa valeur, il a bossé dans de grosses sociétés et y a réussi. Il m’a toujours dit que le club numéro 1 était l’OM. Il avait conscience de la force de ce club et de son image, détaille le Marseillais. C’est une personne qui vaut la peine d’être connue. Après, je pense qu’il n’était pas le seul à décider… Mais pour moi, il est capable, comme ça a été fait à Barcelone, au Real ou à l’Inter, de développer l’OM au niveau international. Je pense qu’il a été pris pour ça. Peut-être que ces derniers temps, il s’est retrouvé sur des dossiers qui ne sont pas ceux pourquoi il a été recruté. »
Considéré comme très performant dans son travail, il pourrait s’être « fait savonner la planche par Jacques-Henri Eyraud », selon des sources à la Commanderie. Un leader de groupes de supporters a précisé qu’il ne souhaitait pas faire tomber Ouvrard, mais plutôt… Aldebert, dont le nom avait rarement été cité, ces derniers jours : « Ouvrard n’est pas notre priorité. Notre priorité, c’est Thierry Aldebert (directeur général adjoint, ancien responsable de la sécurité désormais en charge du stade). » Une formation assez étonnante qui tend à confirmer que certains enjeux nous ont jusque-là échappé.
Si Hugues Ouvrard ne paraît pas avoir une grosse responsabilité dans les événements des dernières semaines, certains leaders d’association ont visiblement d’autres ambitions que celle tombait le président, Jacques-Henri Eyraud. Il ne s’agirait pas d’oublier que leur comportement n’a pas été irréprochable, ces dernières semaines, et que le ménage est aussi attendu de leur côté.