Sur Instagram, le coach portugais a posté un long message d’adieu à l’OM : « À jamais…ensemble. J’ouvre les portes de l’Hôtel Dieu et je me trouve face à Notre Dame de la Garde. Promenade du Vieux Port au long de la Corniche jusqu’au Vallon des Auffes. Retour rincé par le soleil mais rafraîchi par le vent jusqu’au Mucem. C’était ma première matinée en tant que Marseillais. En 1 an et demi, j’ai appris à ressentir cette ville et l’amour de ses citoyens pour leur club. Au volcan du Vélodrome, j’ai frissonné avec vous pour célébrer chaque but et chaque victoire. J’avais l’habitude de regarder les deux virages pour apprécier les drapeaux de chaque pays et ces banderoles au milieu des sons et des chuchotements de vos prières pour votre OM ! Faire partie de l’histoire de ce club est une étoile dans le pedigree d’un entraîneur. Cette étoile unique en France. C’est impossible de ne pas aimer ce club et leurs supporters sans tomber amoureux de son passé, de la richesse des mémoires qui habitent ce club et des histoires qui se transmettent de génération en génération », a posté le technicien sur le réseau social.
« Olympique de Marseille à plus tard »
Et de poursuivre : « J’ai traité le club comme si c’était le mien, défendant tout ce qui semblait juste et injuste, vérité ou mensonge. J’ai toujours porté avec moi l’honneur et la dignité que j’ai pensé que vous méritiez. J’emporte avec moi d’ici les meilleurs souvenirs, sensations et émotions indescriptibles, avec un amour singulier pour un club et une région unique. La Sainte Victoire était ma copine pendant 18 mois. Je suis fier d’avoir pu connaître tous ses plis et je la remercie de m’avoir inspiré à faire le mieux en tant que personne. » Il a enfin adressé un message à ses joueurs et à son staff : « A tous mes joueurs et au staff de l’OM, merci pour votre sueur et vos efforts. Nous sommes liés les uns aux autres émotionnellement et vous me manquerez beaucoup. Je souhaite à chacun de vous le meilleur professionnellement et personnellement. Avec la tristesse de ne plus pouvoir vous embrasser, mais avec l’encouragement et l’empathie que nous avons les uns pour les autres et sachant que nous serons bientôt de nouveau ensemble. Saudade est un mot portugais. Fort, viscéral, lié à des racines. Cela traduit nos pleurs pour quelque chose qui nous manque, un morceau de nous que nous avons laissé derrière. « Il n’y a pas de Saudade sans un retour… » Olympique de Marseille à plus tard. »