Eyraud pense avoir été « peut-être victime d’un délit de faciès »

Jacques-Henri Eyraud pense avoir été injustement traité à Marseille. Il a carrément évoqué un possible délit de faciès.

Jacques-Henri Eyraud

Lors d’un entretien accordé à So foot, l’ancien président de l’OM a fait part de ses réflexions, concernant son impopularité. Il pense avoir été jugé sur autre chose que son travail : « Peut-être que j’ai été victime d’un délit de faciès, lance l’ancien dirigeant marseillais. Stéphane Tapie (fils de l’ancien président de l’OM, Bernard Tapie, NDLR) m’a dit récemment qu’avec moi, ça ne pouvait pas coller, car je ne disais pas  » J’m’en bats les couilles « . Je pensais que l’on aurait un débat un peu plus élevé », a-t-il confié. Il s’est notamment défendu pour la venue de Kevin Strootman : « Une équipe avec onze Kevin Strootman, c’est une équipe qui gagne beaucoup de matchs, croyez-moi. »

Cette interview montre tout ce qu’il manquait à JHE, pour tenir la fonction de président du club phocéen. Il n’a jamais considéré les critiques comme un outil pouvant lui permettre de s’améliorer, mais seulement comme des attaques contre son ego. Un dirigeant ayant une petite expérience dans le foot se serait opposé à l’arrivée du Néerlandais pour de tels montants. Seuls des actionnaires du genre de ceux de Manchester City ou du PSG pourraient se permettre de dépenser autant pour un joueur, sans que cela impacte leurs futures saisons. Ce qu’Eyraud n’a jamais compris, c’est que si sa venue avait été bien accueillie dans les rangs des consultants et des supporters, c’était justement qu’ils n’avaient pas connaissance du niveau de trésorerie dont disposait l’OM pour les années qui arrivaient.

En évoquant le délit de faciès, Eyraud oublie quelque peu comment il a été reçu, en 2016. Il parlait alors de son affection pour Carlos Mozer et était très populaire. Son manque d’humilité et son incapacité à se remettre en question sont certainement à l’origine de sa dégringolade, dans le coeur des Marseillais.

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