L’ancien président de l’OM s’est exprimé sur la déclaration qui a mis le feu aux poudres, il y a quelques semaines. Il avait alors parlé des magouilles passées : « Ce que j’ai voulu expliquer, c’est le pacte de sang que j’ai scellé avec Frank McCourt, à savoir que l’OM devienne une référence en termes d’éthique et d’intégrité. Et dans le football, c’est une gageure. Je pense que la ligue des champions remportés en 1993 était méritée, et que Bernard Tapie a fait des choses exceptionnelles pour ce club. Mais pas besoin de revenir aux années 90, il faut se rappeler que l’OM a quand même été au premier rang de la chronique judiciaire sur les 10 dernières années. Mon propos, c’était de dire qu’avec nous, cette période était terminée. La première chose que j’ai faite quand je suis arrivé, ça a été de noter tous les noms des agents cités dans le dossier judiciaire et j’ai établi une liste noire », a-t-il déclaré dans So Foot.
« Marseille ne nous a pas choisi »
Il assure ne jamais avoir eu de pression, à Marseille : « Si l’on me fait payer le fait de mettre attaquer à des baronnies locales ? Probablement, mais je le revendique. Après, je n’ai jamais eu de coup de pression… mais quand je reçois un appel d’un numéro masqué, je ne décroche pas. Ça évite les mauvaises surprises. » Il a également commenté sa sortie sur les collaborateurs du club qui était marseillais et qui représentait soi-disant un danger : « J’ai sans doute employé des termes qui étaient excessifs et c’était du pain béni pour mes détracteurs. Mais j’ai entendu le même genre de discours à Liverpool, à Manchester City, à Turin, ou au Bayern sans que ça ne choque personne ! La passion débordante dans un club de foot peut vous amener à prendre des mauvaises décisions si vous êtes affectés par une série de défaites. Pour autant, avec Frank, on a toujours fait en sorte que l’identité du club soit fidèle à Marseille. On a choisi Marseille, Marseille ne nous a pas choisi. Jamais nous n’aurions été ailleurs. »
JHE n’avait visiblement pas éprouvé la nécessité de se justifier, avant ces dernières semaines difficiles. Outre le fait qu’il n’ait pas semblé toujours miser sur les bonnes personnes, on peut penser que ses erreurs de communication sont pour beaucoup dans sa mise à l’écart.