Questionné par La Provence, l’ancien coach de l’OM s’est souvenu du passage du Yougoslave à Marseille : « Quand on y pense, quel flair a eu Marcel Leclerc de dénicher ce joueur à Hanovre en 1966, alors qu’il n’y avait pas toutes les sources de renseignements d’aujourd’hui. » Il est notamment resté marqué par son caractère : « À l’époque, les vestiaires n’étaient pas aussi modernes qu’aujourd’hui, mais chacun avait son placard, sans le nom inscrit dessus. Quand tu passais devant le sien, à voir ses chaussures alignées au millimètre, parfaitement cirées, tu savais que là, c’était la place d’un grand joueur. Mais pas seulement. En 1972, pour le dernier match de la saison, on va à Lyon où les quatre défenseurs, Domenech, Lhomme, Mihajlovic et Baeza s’étaient fixé comme objectif de fracasser Josip. Il ne s’est pas dégonflé une seconde. Josip était souvent dos tourné, exposé, mais il n’avait jamais peur. Il leur a mis deux buts. Il avait ce regard de tueur. Et c’en était un ! »
Courbis et Skoblar ont évolué ensemble, dans l’équipe première olympienne, lors de la saison 1971-1972. Tout jeune, le défenseur avait participé à cinq matchs.
