Le journaliste croit que l’Argentin a pu mesurer le travail qui attendait, face à l’OGCN. Il a apprécié la première mi-temps : « Un avantage (par Thuram) qui sanctionnait une première mi-temps agréable et un football assez clair, face à une équipe marseillaise qui n’était pas larguée pour autant. Malheureusement, la seconde période des Olympiens a été cataclysmique. Alors, j’attends de voir ce que vont dire tous ceux qui nous bassinent depuis quinze jours avec « l’effet Sampaoli ». On le sait, le football prôné par le technicien argentin est extrêmement exigeant sur le plan physique, comme l’était celui de Bielsa. Et clairement, ses joueurs n’ont pas la caisse pour le mettre en application. Même s’il a perdu du poids, Payet est hors de forme et Thauvin ne semble pas franchement mieux. Milik, qui a beaucoup de qualités, est trop seul. Et puis la défense marseillaise s’est montrée très nerveuse, à l’image de Caleta-Car qui a inventé le concept de » je mets des coups et je souris à l’arbitre pour faire croire qu’il n’y a rien… »
« Mandanda est moins décisif qu’avant »
Il a été étonné par le comportement des Marseillais, en seconde période : « L’OM n’a montré aucune réaction. Et le meilleur symbole de ça, c’est Mandanda. Il n’est responsable sur aucun des trois buts niçois, mais il est moins décisif qu’avant et surtout, son visage trahit une lassitude aussi immense que compréhensible… Sampaoli a trop d’expérience pour ne pas s’être enflammé après deux victoires étriquées face à Rennes et Brest et il doit commencer à avoir une idée plus précise de l’immensité du chantier qui l’attend », a-t-il poursuivi.
Comme ses partenaires, Steve Mandanda paraît devoir se reprendre. Quant au problème de forme des Phocéens, il semble à l’origine d’une grande part des soucis de cette saison. André Villas-Boas y a sa part de responsabilité…