Le conseil de surveillance de la FFF demande des explications à Philippe Diallo sur l’abandon de la plainte déposée contre Pablo Longoria. L’instance s’interroge sur la cohérence entre les engagements de la Fédération et ses décisions.
Après la LFP et les syndicats d’arbitres (SAFE et UNAF), c’est au tour du conseil de surveillance de la FFF d’exiger des clarifications dans le dossier Pablo Longoria. Dans un courrier adressé hier à Philippe Diallo et au comité exécutif, l’organe de contrôle demande des justifications sur le retrait de la plainte fédérale.
Pour rappel, la FFF avait déposé plainte avec la LFP et le SAFE après les déclarations du président marseillais en février 2025. À la suite de la défaite à Auxerre (3-0), Longoria avait évoqué une « corruption » en Ligue 1. La commission de discipline lui avait infligé neuf mois de suspension.
Des contradictions pointées du doigt
Le conseil de surveillance interroge la cohérence fédérale. Il réclame des éclaircissements sur « les critères ayant conduit la FFF à écarter certaines suites institutionnelles » et sur « la chaîne de décision ».
La conclusion est ferme : « Ces éléments apparaissent essentiels pour apprécier la capacité de la Fédération à aligner durablement ses principes, ses décisions et sa communication, dans un contexte où l’exemplarité institutionnelle est particulièrement attendue. »
L’été dernier, le conseil de surveillance de la FFF avait déposé une saisine au sujet de Jean-Michel Aulas et de son intervention auprès de la DNCG. Le Conseil national de l’éthique l’avait classée sans suite. Espérons là aussi une cohérence.








