Roberto De Zerbi a répondu aux commentaires que suscite son turnover permanent. L’Italien considère que le calendrier le rend indispensable.
Face aux médias, Roberto De Zerbi a évoqué les critiques concernant ses incessants changements de composition d’équipe. L’Italien les a justifiés par la lourdeur du calendrier.
« Je vais vous poser une question : on a 11 matches en 35 jours en janvier, si je ne donne pas de possibilités aux joueurs, par rapport à ce que je vois le matin, est-ce que vous pensez qu’on arrive avec 12 ou 13 joueurs en janvier afin de faire 11 matches en 35 jours et être compétitif ? Et j’ai une autre question : pourquoi on ne me parle pas de la rotation quand Jeffrey de Lange fait un grand match à Nice ? Là, personne ne me dit que c’est une erreur de faire une rotation. C’est toujours après en jugeant le résultat », a rappelé le technicien en conférence de presse.
« Je veux arriver en mai et jouer pour toutes les compétitions »
De Zerbi a de grandes ambitions pour la suite : « Avec les trois compétitions, je pense qu’il faut un peu de turnover. Après les choix, on fait peut-être des erreurs, mais c’est les résultats qui doivent le dire. Tu tentes toujours d’aligner la meilleure équipe. Moi, je veux arriver en mai et jouer pour toutes les compétitions. Je voudrais poursuivre notre chemin en Ligue des champions, moi je veux aller jusqu’au bout. Pourquoi on ne pourrait pas avoir cette ambition d’y arriver ? »
L’Italien n’oublie pas non plus que la LFP lui a savonné la planche avec une rencontre au Koweït en début d’année : « Je sais qu’en janvier, le mois sera déterminant car on va affronter Lens et Paris en championnat, on aura le Trophée des Champions au Koweït, deux matches décisifs en Ligue des champions puis un tour de Coupe de France si on remporte le premier match. Pour y arriver, il ne faut pas seulement allumer la lumière en janvier, il faut y penser avant : récupérer les joueurs, gérer l’effectif sans causer des dommages. Je ne parle pas seulement physiquement, mais aussi mentalement. Il faut s’habituer à jouer tous les trois jours un match très important. C’est compliqué et je tente de garder tous les joueurs concernés dans le groupe. »
C’est à la fin du bal qu’on paie les musiciens. De Zerbi a prouvé la saison passée qu’il savait gérer un groupe sur la durée. Il n’y a pas de raison qu’il n’y parvienne pas cette année.








