L’OL doit rembourser 120 millions d’euros pour cinq joueurs de Botafogo qui ne sont jamais venus à Lyon. John Textor aurait utilisé ces faux transferts pour obtenir du cash via l’affacturage.
John Textor a quitté Lyon il y a plusieurs mois et les Lyonnais découvrent progressivement certaines des casseroles qu’il a laissées. Selon L’Équipe, l’OL est relancé par des sociétés d’affacturage pour rembourser des créances liées à cinq transferts en provenance de Botafogo : Igor Jesus (41,5 millions d’euros), Luiz Henrique, Thiago Almada, Jair Cunha et Jefferson Savarino. Soit 120 millions d’euros de dette pour des joueurs jamais enregistrés par la LFP et qui n’ont jamais porté le maillot lyonnais, hors Thiago Almada, prêté six mois… gratuitement.
La mécanique était simple : Textor « achetait » ces joueurs sur le papier, cédait immédiatement les créances à des organismes financiers via l’affacturage, empochant près de 100 millions d’euros en cash. Mais, aujourd’hui, l’OL doit rembourser ces sociétés alors que les joueurs ne sont jamais venus.
Des arrangements avec Marinakis
Textor a également avoué dans une émission YouTube brésilienne s’être entendu avec Evangelos Marinakis, patron de Nottingham Forest : « Il arrive que le montant d’un transfert soit ajusté pour corriger un écart de valeur survenu dans le cadre de notre relation. » Cela expliquerait les achats de Niakhaté et Mangala pour 60 millions d’euros (soit, a priori, le double de leur valeur), compensés par les ventes bradées d’Igor Jesus (19 millions d’euros) et Jair Cunha (10 millions d’euros) à Forest.
Lyon a rendez-vous avec la DNCG le 11 décembre pour présenter son redressement économique, dans un contexte alourdi par ce sac de nœuds financier.









