L’essentiel, la victoire, a été acquis mais dans la difficulté et sans montrer grand-chose pendant 90 minutes très fades. Heureusement que l’adversaire était faible.
En seulement deux semaines et trois matches (2 défaites et un nul), l’OM est passé de l’euphorie à la soupe à la grimace surtout que l’effectif est plombé par les blessures.
En effet, Leonardo Balerdi, Facundo Medina, Geoffrey Kondogbia, Bilal Nadir, Hamed Junior Traoré, Timothy Weah et Amine Gouiri sont à l’infirmerie. Ruben Blanco et Neal Maupay sont à l’écart du groupe, ce dernier ayant joué avec la réserve. Roberto De Zerbi n’a pas trop de choix et fait moins de turn-over qu’à l’habitude. Dans un inhabituel 5-3-2 on retrouve Geronimo Rulli comme dernier rempart, Michael Murillo, Benjamin Pavard, Conrad Egan-Riley, Emerson Palmieri et Ulisses Garcia en défense de droite à gauche ; Pierre-Emile Højbjerg (le capitaine), Angel Gomes et Matt O’Riley sont les milieux de terrain alors qu’en attaque les titulaires sont Pierre-Emerick Aubameyang et Robinio Vaz.
Jeffrey de Lange, Pol Lirola, Nayef Aguerd, Pladi N’Zinga Pamban, Arthur Vermeeren, Darryl Bakola, Tadjidine Mmadi, Igor Paixão et Mason Greenwood sont les remplaçants. Théo Vermot n’est pas sur la feuille de match.
Les Auxerrois ont plutôt le ballon en première mi-temps mais Gomes ouvre le score à la demi-heure.
Garcia se fait exclure en milieu de seconde période et l’OM passe en 4-4-1 puis en 5-3-1 mais conserve sa courte et importante victoire.
L’homme du match
Geronimo Rulli (7.5) : il a multiplié les interventions dont beaucoup dans les airs. Par exemple, un sauvetage à 10 minutes de la mi-temps sur un tir sans angle, un duel remporté à bout portant avant l’heure de jeu et une tête de près détournée en fin de match.
Les autres joueurs
Michael Murillo (6) : dans le couloir droit, il a commencé par une tête au premier poteau non cadrée sur un corner puis a fait le mouvement clef de la rencontre (un dribble, un débordement et un centre) pour l’unique but de la rencontre. Auteur d’un bon débordement et d’un centre contré en début de seconde mi-temps, il a fini par un hors-jeu idiot à la fin des arrêts de jeu où il aurait dû garder le ballon.
Ulisses Garcia (5) : l’ex-placardisé a retrouvé une place dans le onze de départ, comme la saison passée. Le Suisse a raté une frappe à l’entrée de la surface après un dégagement auxerrois. Il a surtout défendu convenablement jusqu’à un carton rouge direct sévère à 25 minutes de la fin pour un pied haut.
Benjamin Pavard (5) : le stoppeur droit s’est concentré à défendre et a fait un match convenable. Il a aussi placé une tête non cadrée en début de seconde période sur un coup-franc d’Emerson.
Emerson Palmieri (5) : il a bénéficié de l’absence de dernière minute d’Aguerd pour être titulaire et a démarré stoppeur gauche. Vrai latéral gauche dans une défense à 4 après l’exclusion de Garcia, il est passé stoppeur gauche à l’entrée de Lirola où son équipe a joué à 5 derrière. L’Italo-Brésilien a pris un carton avant la pause et botté un bon coup-franc à gauche en début de seconde période sur la tête de Pavard.
Conrad Egan-Riley (4.5) : encore titularisé malgré sa première période catastrophique contre Angers, il était le plus axial des défenseurs. Il a été peu sollicité mais a tout de même fait une intervention ratée sans conséquence avant la pause, et surtout une piteuse tête sur un coup-franc qui a failli être une passe décisive pour l’AJA en fin de match.
Pierre-Emile Højbjerg (5) : le capitaine était le milieu le plus défensif et axial, il a couru et pressé surtout pendant la dernière demi-heure où son équipe était en infériorité numérique.
Angel Gomes (6.5) : le milieu droit a fait pas mal d’imprécisions techniques, botté les corners de la droite, pris un carton en milieu de première mi-temps mais a surtout marqué le seul but de la rencontre en étant opportuniste sur un ballon relâché par le gardien.
Arthur Vermeeren (non noté) : entré à la place de Gomes pour une trentaine de minutes, il a mis de l’envie mais a été souvent imprécis et en retard au pressing.
Matt O’Riley (4.5) : de retour dans le onze de départ, il a joué milieu gauche et on l’a peu vu si ce n’est dans les premières minutes. Il a fait partie des nombreux Olympiens a avoir pris un carton jaune.
Robinio Vaz (4.5) : titulaire à côté d’Aubameyang, une première cette saison, il a eu un bon ballon dans la surface qu’il a mal négocié en milieu de première mi-temps. Il a pris un carton avant le repos pour accumulation de fautes et a aussi obtenu plusieurs coups-francs.
Igor Paixão (non noté) : entré pour la dernière demi-heure à la place de Vaz, il a débuté par une grosse accélération mais un tir raté. L’OM s’est retrouvé à 10 rapidement après son entrée et comme c’est le joueur de son côté qui a été exclu, il a eu un rôle important de milieu gauche. Un peu plus tard, il est passé unique attaquant à la sortie d’Aubameyang. Il a fait un bon débordement mais un centre intercepté puis une belle percée solitaire où il a obtenu un second jaune pour un défenseur auxerrois.
Pierre-Emerick Aubameyang (4.5) : en duo en attaque, il a évolué plutôt à gauche. Si ce n’est un duel face au gardien où il a été repris au moment de la frappe, il n’a pas eu d’opportunité.
Pol Lirola (non noté) : entré à la place d’Aubameyang, il a joué le dernier quart d’heure sur la gauche et a évolué assez haut.
L’essentiel, la victoire, a été acquis mais dans la difficulté et sans montrer grand-chose pendant 90 minutes très fades. Heureusement que l’adversaire était faible.
Geronimo Rulli pour sa multitude d’arrêts a sans aucun doute été le meilleur des siens. Pour le moins bon, c’est plus difficile, peut-être Robinio Vaz pas aussi à son avantage que lors du dernier match.
Il faudra maintenant voir comment l’équipe va gérer la fatigue, le grand nombre de blessés et l’accumulation des matches, le prochain étant très important pour la campagne européenne de l’OM, au Vélodrome contre Bologne.
