Roberto De Zerbi fait beaucoup tourner son onze de départ cette saison, ce qu’Eric Di Meco n’apprécie pas beaucoup.
Grâce à un effectif plus large, l’entraîneur italien utilise rarement deux fois de suite le même onze de départ. Un avantage quand on joue tous les trois jours, même si l’Olympique de Marseille sort deux défaites de suite, ce qui fait cinq en tout depuis le début de la saison – mais notamment deux en août, quand l’effectif n’était pas au complet.
Sur RMC, l’ancien défenseur de Marseille s’est dit embêté par cet aspect du coaching de Roberto De Zerbi :
« Ce que l’OM propose dans le jeu, je trouve ça bien. Il n’y a qu’un truc qui commence à me gêner. C’est vrai qu’il y a beaucoup de matchs, beaucoup de joueurs, il faut faire tourner. Mais après 12 matchs, tu dois quand même avoir une équipe type. La saison dernière, le PSG a fait tous les matchs avec la même équipe. Je veux bien que tu aies un groupe élargi et que tu veuilles faire tourner pour concerner tout le monde. Mais j’aimerais qu’il y ait de la stabilité dans cette équipe. Les automatismes défensifs et offensifs, c’est en jouant ensemble que tu les travailles ».
Roberto De Zerbi s’appuie sur plusieurs cadres qui jouent beaucoup, voire tout le temps – Geronimo Rulli, Mason Greenwood, Nayef Aguerd -, et fait reposer les autres joueurs, même les plus importants – Pierre-Emile Höjbjerg, Pierre-Emerick Aubameyang, Leonardo Balerdi, Benjamin Pavard. Pour l’instant, cette gestion a du bon, et on voit mal Roberto De Zerbi l’abandonner.







