Zack Nani : « Je suis ouvert à la discussion pour trouver un accord »

Zack Nani © Icon Sport

Nouveau diffuseur officiel de l’équipe de France Espoirs, Zack Nani est surpris par les polémiques générées au sein de la Ligue. L’animateur évoque la possibilité d’une co-diffusion.

Le choix de la FFF de céder les droits de l’équipe de France Espoirs à Zack Nani, plutôt qu’à Ligue 1+, a fait tousser en Ligue 1. La décision traduit, selon certains, les énormes tensions qui animent les coulisses du football français et opposent notamment la FFF à la LFP.

Lors d’un entretien donné à L’Équipe, Zack Nani a tenté de calmer le jeu : « Je ne me doutais absolument pas d’une telle tension entre la Fédé et la Ligue. Si des entités au top du football français n’ont pas réussi à se parler pour faire quelque chose avant que j’obtienne les droits, c’est grave quand même… », a-t-il confié.

« Ils ne sont pas sur les mêmes enjeux que moi »

Zack Nani considère la réaction de la LFP comme « un peu enfantine », mais assure être ouvert à l’idée de partager la diffusion : « Depuis le début de la semaine, c’est : « la Ligue s’étonne », « la Ligue n’est pas contente »… Mais est-ce que la Ligue est venue me parler pour trouver les contours de quelque chose qui pourrait leur permettre d’atteindre leurs objectifs ? Non (…). Si la Ligue est si intéressée, j’ai hâte qu’on se pose autour d’une table pour voir comment satisfaire tout le monde », a-t-il poursuivi.

Et le streamer de poursuivre : « Je suis ouvert à la discussion pour trouver un accord qui permette à Ligue 1+ d’avoir les Espoirs. Ils ne sont pas sur les mêmes enjeux que moi, puisqu’il faut un abonnement. Je ne les vois pas comme un concurrent, mais comme un complément qui peut fonctionner en parallèle de ce que je vais proposer. S’il faut renégocier un peu l’accord qu’on avait trouvé pour satisfaire tout le monde, pourquoi pas ? Mais encore faut-il discuter. »

À noter que Zack Nani est déjà détenteur des droits du championnat saoudien. Le football français paraît en tout cas marcher sur la tête. Outre la crise de gouvernance, on peut aussi s’interroger sur la compétence de certains protagonistes dans des domaines très éloignés des terrains.

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