Civelli bluffé par le recrutement défensif marseillais

Nayef Aguerd et Benjamin Pavard © Icon Sport

Renato Civelli juge le recrutement olympien très réussi en défense. L’Argentin est agréablement surpris par la rapidité d’adaptation des nouveaux arrivants.

L’OM a remporté ses quatre derniers matchs de Ligue 1, avec un seul but encaissé pour dix inscrits.
Renato Civelli a donné son sentiment sur la défense olympienne.

L’Argentin pense que le recrutement a porté ses fruits : « Il ne faut pas oublier Medina et la polyvalence de Weah. Beaucoup de nouvelles têtes, très peu de temps pour construire… et pourtant, le résultat est impressionnant. On aurait pu s’inquiéter de l’adaptation, du manque d’automatismes, mais c’est aussi là que l’on mesure la qualité d’un joueur », a-t-il confié à La Provence.

« On ne peut pas dissocier la défense du reste de l’équipe »

Civelli a aussi souligné « la concurrence » et « l’émulation » : « Si l’OM voulait faire quelque chose de grand cette saison, il devait avoir six ou sept titulaires en puissance. » Il refuse en revanche d’analyser un secteur de jeu sans se soucier du reste : « On ne peut pas dissocier la défense du reste de l’équipe. Si elle était aussi fragile, c’est que le travail n’était pas bien fait en amont. Là, tout le monde se tire vers le haut. »

D’autant que le jeu plébiscité par Roberto De Zerbi est périlleux : « D’abord, la relance… Tu dois avoir le courage d’attendre l’adversaire, tu dois jouer comme un numéro 10, faire des une-deux dans ta surface… Ce sont des risques incroyables. Et puis, il y a cette ligne défensive très haute. Il faut avoir le sens de l’anticipation, de la communication et beaucoup de vitesse. »

« C’est quand même plus facile pour Balerdi de faire son métier dans de bonnes conditions »

L’ancien Olympien est optimiste pour la suite : « J’ai le sentiment que l’OM a recruté les bons profils pour appliquer ces consignes, minimiser les erreurs. Cela manquait de qualité technique et de vista ; Emerson, Aguerd et Pavard les ont pour contourner la pression, verticaliser à la moindre ouverture. Ils sont aussi très rapides pour rattraper les coups, lorsque ça part dans leur dos. Et Pavard… c’est vraiment un énorme renfort. Leo (Balerdi) ? C’est quand même plus facile de faire son métier dans de bonnes conditions… »

L’enflammade guette à Marseille. Comme souvent, le principal adversaire se situe certainement dans les têtes olympiennes. Les prochaines semaines en diront long sur le potentiel mental de l’équipe.

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