Roberto De Zerbi s’est exprimé sur son aventure olympienne. Le technicien brescian se sent bien à Marseille.
Les trêves internationales font baisser la pression à la Commanderie, et fidèle à son habitude, Roberto De Zerbi en a profité pour accorder un entretien à la presse transalpine.
Lors d’un long entretien accordé au Corriere della Sera, le coach olympien a notamment évoqué son bonheur d’être sur le banc phocéen : « Je ne sais pas si je suis l’entraîneur idéal pour eux, mais Marseille est l’endroit idéal pour moi », a-t-il lancé.
Le technicien n’en a pas moins minimisé les difficultés liées au contexte local. Il lui a notamment fallu apprendre à ses joueurs à ne plus avoir peur du stade Orange Vélodrome : « Probablement que c’est la plus belle chose que j’aie faite, la plus proche de ce que je suis comme personne : j’ai écouté et compris le mal-être des garçons, qui n’arrivaient pas à s’exprimer à domicile. »
« On a sorti tous les sentiments négatifs que l’on ressentait »
R. De Zerbi a livré les grandes lignes de sa méthode : « J’ai fait quelque chose de fort, pour qu’ils apprennent à mieux se connaître. Puis j’ai organisé trois réunions : dans la première, on a sorti tous les sentiments négatifs que l’on ressentait au Vélodrome ; le lendemain, chaque joueur a raconté les valeurs dans lesquelles il se reconnaît, on les a écrites et affichées ; puis on a montré une vidéo sur les supporters du Vélodrome, pour leur faire comprendre qui ils avaient en face d’eux », a-t-il relaté.
De Zerbi apprécie particulièrement la place donnée au football à Marseille : « Comme à Foggia il y a dix ans : la manière de vivre le football est la même, et c’est ce qui me correspond. Marseille est l’endroit idéal pour moi, pour la valeur qu’on accorde ici au football : toutes les contradictions sociales sont oubliées pendant 90 minutes, on le ressent. »
Le bilan de Roberto De Zerbi avec l’OM se chiffre à 45 matchs, pour 27 succès, 5 matchs nuls et 13 défaites.








