Vincent Duluc a admis avoir sous-estimé l’ambiance du stade Orange Vélodrome. Le journaliste a comparé les supporters marseillais à ceux de Besiktas.
Vincent Duluc n’est pas réputé pour sa bienveillance vis-à-vis de l’OM. Le journaliste a souvent égratigné le club phocéen, rival de son club de cœur, l’OL.
Après le Classique, le journaliste de L’Équipe n’en a pas moins admis que l’ambiance du stade Orange Vélodrome était supérieure à tout ce qu’il avait vécu. Tout au moins dans l’Hexagone.
« Je ne me souvenais pas avoir entendu autant de bruit dans un stade français depuis des années. Oui, il y a eu le barrage France-Ukraine (3-0) en novembre 2013 au Stade de France, oui, et quelques autres soirées, quand même, comme un OL-Monaco (6-1) de fin de saison assez incandescent en 2016. Mais, lundi, pour la première fois depuis un voyage à Besiktas où j’avais mis des bouchons d’oreille pour essayer de m’entendre réfléchir, je suis sorti d’un stade avec des acouphènes », a-t-il confié.
« L’ambiance du Classico restera un grand souvenir »
Duluc a confirmé avoir sous-estimé l’ambiance marseillaise : « Dans le vacarme du Vélodrome, il y avait 14 ans de frustration et d’attente, ainsi que la revanche sur la meilleure équipe d’Europe et sur un rival qui ne l’est plus vraiment sur la durée. Il m’est arrivé de penser qu’on exagérait avec le public marseillais, qu’il était trop versatile, qu’il était trop facile de le réduire au silence au moindre but visiteur. Mais l’ambiance du Clasico, lundi, restera un grand souvenir. Il n’y a donc pas que le jeu dans la vie. »
66 190 personnes avaient pris place dans l’enceinte du boulevard Michelet lundi. Un record pour un OM-PSG.








