Après le Classique remporté contre le PSG, Roberto De Zerbi a salué ses joueurs et répondu à Luis Enrique.
Dans un match serré mais abouti, l’OM a dominé l’ogre parisien (1-0), grâce à un but de Nayef Aguerd sur une sortie ratée de Lucas Chevalier. Après la rencontre, le coach du club phocéen a savouré une solide victoire face à l’équipe dominante en France, et en Europe :
« L’atmosphère ici n’est jamais ‘normale‘. À chaque fois qu’on met les pieds dans ce stade, il faut l’apprécier. On a fait une grosse première mi-temps, avec intensité, pression et intelligence. En deuxième, il y a eu un petit creux d’énergie et, avec le 1-0, on a peut-être attendu la fin. On a quand même su repartir proprement, notamment avec (Pierre-Emerick) Aubameyang et (Amine) Gouiri. La victoire est méritée contre une équipe qui marque une époque, comme l’AC Milan de (Arrigo) Sacchi ou le Barça de (Pep) Guardiola ; ça donne encore plus de valeur à la prestation des joueurs.«
« Si on bat Paris et qu’on arrive en claquettes à Strasbourg… »
Rapidement, Roberto De Zerbi a tenu à rappeler à tout le monde que l’OM jouait ce vendredi, contre le RC Strasbourg :
« C’est l’une de mes plus belles journées ici. Je suis venu pour le Vélodrome, et battre le PSG faisait partie de mes rêves. Le PSG représente le pouvoir, une équipe qui gagne depuis des années ; mais cela reste trois points. On n’a encore rien fait. Le plus important, c’est vendredi à Strasbourg : pas de jours off, on doit remettre la même exigence. (…) J’ai déjà menacé les joueurs, ils le savent. Si on bat Paris et qu’on arrive en claquettes à Strasbourg, c’est qu’on n’est pas prêts.«
L’entraîneur a conclu sa conférence de presse avec une petite adresse à Luis Enrique, qui avait dit dans la semaine adorer éteindre les stades adverses : « À la maison, personne ne doit éteindre notre stade. » C’est chose faite avec le PSG.
