Une légende pessimiste avant OM-PSG

OM-PSG © Icon Sport

Eric Di Meco a donné son sentiment sur le match OM-PSG qui se jouera dimanche. Le consultant ne pense pas que les blessés parisiens rééquilibrent les débats.

Sur RMC, Eric Di Meco a commenté les dernières nouvelles venues de Paris. Après Désiré Doué et Ousmane Dembélé, Luis Enrique devra se passer des services de Joao Neves, blessé aux ischios. L’ancien latéral gauche ne pense pas que cela suffira à l’OM pour rivaliser avec Paris.

« Du côté de l’OM, on s’est mis à rêver quand on a vu « l’hécatombe » de joueurs blessés », a concédé Di Meco. « Sauf que quand tu regardes l’équipe alignée mercredi soir, mis à part le petit Mayulu en pointe, ce n’est pas loin de l’équipe qui avait débuté la saison dernière parce que Kvaratskhelia est arrivé en janvier, mais Barcola était un titulaire en puissance. Il avait fait un début de saison extraordinaire, il était descendu dans la hiérarchie parce que Kvaratskhelia est arrivé et il y a eu l’éclosion de Doué. »

« Ça tient la route, c’est très fort »

Le consultant ne pense pas que les trois absents aient un impact sur le niveau des Parisiens : « Dans des équipes qui tournent bien, dès que tu as un ou deux mecs qui rentrent, ils se mettent au niveau naturellement. Pour que ton niveau baisse, il faut qu’il y ait une vraie hécatombe. Mais là, elle n’est pas si significative que ça. La semaine dernière, avec les absences de Dembélé et Doué, je me suis dit qu’il y avait peut-être un coup à faire. Mais quand tu regardes l’équipe alignée, ça tient la route, c’est très fort », a-t-il poursuivi.

Di Meco s’attend plutôt à une déroute. Il faut rappeler que l’OM reste sur 5 revers consécutifs, tous avec deux buts d’écart au minimum. La saison passée, le PSG l’a emporté 3-0 au stade Orange Vélodrome, puis 3-1 au Parc des Princes.

« Je suis quand même assez inquiet, surtout que Paris, quand ils viennent à Marseille, c’est un match de Ligue des Champions pour eux. On ne va même pas bénéficier de « la tête ailleurs ». Donc je suis inquiet », a-t-il conclu.

Un match n’est jamais joué d’avance. Au staff olympien de trouver les leviers pour faire douter les Parisiens.

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