L’OM Féminines change de nom et devient « Les Marseillaises ». Stefano Petruzzo, directeur général de la section, a détaillé dans La Provence cette transformation qu’il qualifie de « révolution visuelle, culturelle et stratégique ».
La section féminine de l’OM a surpris son monde en changeant de nom et de logo. Arrivé en septembre 2024, Stefano Petruzzo pilote le nouveau projet baptisé « Les Marseillaises », qui dépasse selon lui le simple changement d’appellation.
« C’est la structuration et la relance de la section féminine de l’Olympique de Marseille, un projet global à long terme », a expliqué l’Italo-Argentin à La Provence. « Le projet ‘Les Marseillaises’ a débuté il y a un an, quand je suis arrivé, puisque c’était la première fois qu’il y avait un directeur général dédié aux féminines. »
Plutôt que de s’appuyer sur la marque « OM » comme c’est le cas dans la majorité des clubs européens, les féminines veulent développer une nouvelle identité qui vise l’autonomie financière : « C’est important pour nous de générer nos propres revenus, pour pouvoir dire que l’investissement vient de nous-mêmes. » Petruzzo précise néanmoins : « Peut-être pas se détacher [de l’équipe masculine], parce qu’ils sont nos frères, on est content d’être avec eux, mais plus pour dire : ‘Maintenant on est devenues adultes, et on a un nom aussi, mais on fait toujours partie de la famille‘. »
Les Marseillaises évolueront au stade Francis-Turcan de Martigues, faute de pouvoir jouer à Marseille. « À la base, jouer au Campus en première division n’était pas possible pour des questions d’homologation », justifie Petruzzo, qui voit en ce stade « un mini-Vélodrome » avec ses 8 000 places. Deux matchs au Vélodrome sont envisagés, même si « c’est l’objectif » sans être encore « acté ». Le stade Delort reste également « une des solutions qu’on considérera » pour l’avenir.
La marque OM ne deviendra donc pas une institution omnisports et omnicatégories, à l’image de l’Inter Milan, du Real Madrid, d’Arsenal ou encore du Barça. Un changement de cap qui peut surprendre, même s’il devrait à terme permettre de générer davantage de revenus. Les dirigeants marseillais semblent s’inspirer du modèle lyonnais, où la section féminine (OL Féminin) a changé de nom après sa vente à Michele Kang par John Textor, en 2023.








