Le vote électronique prévu mercredi au conseil d’administration de la LFP a débouché sur l’élection de Fabrice Bocquet (Nice), Waldemar Kita (Nantes) et Loïc Féry (Lorient). Vincent Labrune en est donc sorti plus fort.
Le coup de gueule de Joseph Oughourlian (Lens) et de Frank McCourt n’a pas suffi à changer la donne concernant l’élection des nouveaux membres du conseil d’administration de la LFP.
Fabrice Bocquet (Nice), Waldemar Kita (Nantes) et Loïc Féry (Lorient) ont été élus, tandis que Jean-Michel Roussier (Le Havre), symbole de l’opposition contre la gouvernance, a été laissé sur la touche.
Vincent Labrune a donc été conforté. Et l’Orléanais, qui n’a pas le triomphe modeste, a réagi dans L’Équipe à sa manière habituelle, c’est-à-dire par son entourage : « Cette élection envoie un signal clair. Les prétendus problèmes de gouvernance dénoncés par certains ne sont qu’une fiction. Comme dans toute organisation, il existe une majorité silencieuse qui travaille et une minorité bruyante qui s’agite. Dans le football, notre minorité se nourrit du conflit, attise les tensions et cherche à exister par la polémique, souvent avec une bonne dose de mauvaise foi. Mais, en fin de compte, les représentants du football français ne se laissent pas tromper. »
Mais pour combien de temps ? Vincent Labrune et Arnaud Rouger se savent menacés par la réforme de la gouvernance par la FFF. C’est en tout cas peu de dire que les tensions restent vives à la Ligue.







