Après l’interview au Figaro de Frank McCourt et Joseph Oughourlian, le camp de Vincent Labrune est monté au créneau. L’entourage du président de la LFP dénonce des « chiffres mensongers » et défend son bilan.
Selon Nicolas Pelletier de RMC, l’interview accordée par le patron de l’OM Frank McCourt et le président lensois Joseph Oughourlian au Figaro divise les clubs de Ligue 1. Certains dirigeants soutiennent leur vision, d’autres s’agacent de cette nouvelle polémique. « Alors que le football français était sur la voie de l’apaisement… ça repart », a regretté l’un d’eux.
Une autre source proche d’un club de L1 souligne que les formations vont devoir « se partager autour de 80 millions d’euros, soit moins que ce que Liverpool a payé pour Isak », rappelant que « Joseph Oughourlian et John Textor étaient les architectes visionnaires de la chaîne de la LFP Ligue 1+, annonçant qu’ils sauveraient le football français ».
Vincent Labrune est un communicant redoutable. Il sait trouver les mots pour instiller le doute. Son entourage a contre-attaqué auprès de RMC. Son bilan serait positif : « Où sont les problèmes de gouvernance aujourd’hui ? Les mêmes qui n’ont jamais digéré l’élection de 2024 continuent d’agiter des polémiques. Il y a six mois, ils annonçaient la faillite du football français », a-t-il répliqué.
Et d’ajouter qu’« aucun club n’a fait défaut », avec un « mercato dynamique » et que « la Ligue 1 n’a jamais été aussi proche de la 4e place UEFA ». Une sortie lunaire pour ceux qui ont gardé en tête tous les événements qui ont conduit à la création de Ligue 1+.
Le camp Labrune a donc dénoncé des accusations infondées : « Ils agitent désormais des chiffres mensongers. Non, les dirigeants de la Ligue ne gagnent pas des millions : la rémunération du président de la LFP a été divisée par deux pour la saison 2025-2026. »
VLB et ses amis s’en sont ensuite directement pris à McCourt et Oughourlian : « Ce sont eux qui veulent créer [les problèmes de gouvernance]. Il est d’ailleurs curieux de constater que certains semblent davantage occupés à accorder des entretiens aux médias chaque mois (…) plutôt qu’à travailler nuit et jour à développer les recettes commerciales du football français. »
Un type de communication pas frontal, déjà familier aux Marseillais. Pour rappel, en 2013, Vincent Labrune avait été jusqu’à acheter une page de publicité dans L’Equipe pour répondre à des critiques de Pape Diouf…
