De Zerbi botte en touche sur Rabiot

Roberto De Zerbi © Icon Sport

Roberto De Zerbi s’est à nouveau exprimé sur le cas Adrien Rabiot, en conférence de presse. Le technicien italien a pris ses distances, précisant que le dossier était entre les mains des dirigeants.

À J+15 du match Rennes-OM (1-0), le dossier de la bagarre Rowe-Rabiot n’est toujours pas réglé. Le joueur ne s’est pas excusé auprès des dirigeants pour les propos tenus par sa mère. Roberto De Zerbi compose désormais sans lui. Il s’est expliqué en conférence de presse.

« J’ai conseillé à Adrien d’aller s’excuser auprès du club »

« J’ai conseillé à Adrien d’aller s’excuser auprès du club, non pas pour ses agissements à Rennes car ça il l’a déjà fait, mais pour les déclarations de son entourage, qui sont allées trop loin. Il n’a pas suivi ce conseil… Ce dossier est entre lui et le club désormais », a précisé le technicien italien face aux médias.

Le natif de Brescia a sous-entendu qu’il s’agissait maintenant d’une question d’ego : « Il faut parfois savoir faire un pas en arrière avec humilité, comme je l’ai suggéré à Adrien pour que les choses s’arrangent. Mais si l’ego et l’orgueil prennent le dessus… alors je ne sais plus quoi dire », a-t-il poursuivi. L’entraîneur de l’OM a aussi démenti toute idée visant à convaincre Rabiot de changer d’agent.

« Maintenant c’est entre lui et le club »

De Zerbi a précisé que Rabiot ne s’était pas rapproché des dirigeants pour s’excuser des propos de sa mère Véronique : « Je lui ai donné ce conseil, il a décidé pour le moment de ne pas le suivre donc je n’ai plus rien à dire là-dessus. Dimanche on a un match très important et l’affaire Rabiot c’est fini. »

Le dossier ne concerne plus le technicien : « Maintenant c’est entre lui et le club. Mais ce sera sa décision s’il doit aller voir le club ou pas. Pour l’instant, ce n’est plus quelque chose qui me regarde. »

Des problèmes internes dont l’OM se serait bien passé à l’orée d’une saison qui s’annonce particulièrement chargée. Le club olympien attendrait 15 millions d’euros pour laisser partir son milieu de terrain.

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