Pablo Longoria et Medhi Benatia n’auraient pas été déstabilisés par les propos de Roberto De Zerbi sur Adrien Rabiot, après le match OM-PFC (5-2). Pour autant, le retour du Français dans l’effectif serait jugé compliqué.
Dans son édition du jour, L’Equipe apporte des précisions sur l’état d’esprit des dirigeants, suite à la sortie de Roberto De Zerbi sur Adrien Rabiot, samedi.
L’Italien a fait une grosse volte-face, suite au succès contre les Parisiens : « Je ne suis pas le seul à décider. Au contraire, c’est d’abord le club plus que l’entraîneur qui doit décider. Mais je tends la main à tout le monde. Si je peux aider à résoudre cette chose, je suis prêt à tout faire. Pas pour le joueur, mais pour la personne et pour le bien de tous. Au plan humain, plus encore que footballistique. »
Le quotidien sportif précise que le coach marseillais ne s’était pas concerté avec Pablo Longoria et Medhi Benatia, avant cette sortie. Il ajoute que les deux dirigeants n’ont pas jugé ses propos malaisants.
Pour autant, les hommes forts de cet OM jugeraient « compliqué de faire machine arrière », en raison des propos tenus par Véronique Rabiot, mère et représentante du joueur. Les deux clans ne se parleraient plus.
Il faudrait non seulement que les deux parties se rabibochent, ce qui est loin d’être gagné compte tenu de la violence des propos, mais aussi que Longoria et Benatia se déjugent sur des événements qu’ils ont qualifié d’une « violence inouïe », sentiment a priori pas partagé par les joueurs.
Depuis le départ, la gestion managériale de cette bagarre ne fait pas l’unanimité. La direction a tranché à chaud, avant que le soufflet ne retombe. Espérons une issue positive, ces prochains jours.








