Pierre Ménès est catastrophé par l’ambiance qui règne à l’OM après seulement un match de L1.
L’altercation entre Jonathan Rowe et Adrien Rabiot fait logiquement couleur beaucoup d’encre. Alors que les deux hommes sont provisoirement exclus de l’équipe première, et que l’Anglais devrait être vendu avant la fin du mercato, l’ancien consultant de Canal+ a donné son opinion sur l’ambiance électrique qui règne à Marseille. D’après Pierre Ménès, il est anormal qu’une défaite provoque cela :
« Je suis désolé de confirmer ce que je dis depuis un moment. Mais la façon qu’ont eu les Marseillais de réagir à cette défaite inaugurale à Rennes, elle est quand même extrêmement symptomatique de l’hystérie qui entoure ce club, qui oscille entre l’optimisme béat après de très bons matchs amicaux et qui passe quasiment en situation de psychodrame après une défaite. D’accord, c’est une défaite à 11 contre 10 à Rennes, qui est une équipe très bien organisée défensivement, mais tu touches deux fois le poteau.«
Ménès pointe du doigt une « spécificité marseillaise »
Pour Pierre Ménès, il y a trop de montagnes russes à l’Olympique de Marseille :
« Ce sont des choses qui peuvent arriver, mais de là à ce que (Adrien) Rabiot et (Jonathan) Rowe en soient quasiment à s’alpaguer. Donc, non, je suis désolé, ça n’arrive pas dans tous les clubs après tous les matchs. Je n’ai jamais vu ça dans ma carrière. C’est quand même une spécificité marseillaise d’être toujours en surréaction. Mais c’est à l’image des supporters, dès que ça gagne, l’euphorie est incroyable et quand ça perd, c’est l’excès inverse. Le très haut est trop éloigné du trop bas à l’OM« .
C’est ce qui fait en partie la spécificité du club phocéen. Alors que, pourtant, le club va bien, et qu’une défaite en L1 ne mérite pas une telle suite d’événements négatifs.








