Lors de sa riche carrière de joueur, pas encore officiellement terminée, Adil Rami (39 ans) a forcément côtoyé de nombreux entraîneurs.
Alors qu’il reconnaît volontiers son admiration pour Unaï Emery, dont il a croisé la route à Valence et au FC Séville, l’ancien Marseillais n’a pas vraiment le même discours concernant un certain Pippo Inzaghi. Les deux hommes se sont croisés à l’AC Milan lors de la saison 2014-15, soit trois ans avant son arrivée à l’OM.
« Je crois que ça a été l’un des pires que j’ai eus dans ma carrière. Un jour, alors que j’enchaînais depuis plusieurs matchs, je vois que je ne suis pas dans l’équipe des titulaires (…) J’interviens, je dis que je ne comprends pas. Il me dit : ‘Si je ne te fais pas jouer ce match-là, c’est parce qu’on joue contre la Fiorentina’. On avait un défenseur central qui s’appelait Cristián Zapata, un Colombien. Il me dit : ‘Je ne te fais pas jouer ce match-là parce que Zapata est Colombien et je préfère lui faire confiance sur ce match car il va être face à Juan Cuadrado, Colombien aussi’« , a raconté l’ancien international français au quotidien L’Equipe avant d’expliquer sa réaction.
« Je l’ai regardé et je lui ai dit : ‘Dans ce cas-là, je suis mort, il n’y a pas de Français qui joue devant en Italie !’ Mais je parlais mal italien et il n’a pas compris ma phrase. C’était tellement ridicule. Et là, je me suis dit : ‘Je suis en face du plus nul entraîneur que j’aie jamais vu de ma vie.’ J’avais jamais entendu cette excuse« , a-t-il insisté.
