Le président de la FFF Philippe Diallo se défend des accusations de « jouer perso » dans la réforme de la gouvernance. Il propose une rencontre avec la LFP pour trouver une « position unitaire ».
Philippe Diallo tente d’apaiser les tensions liées à la fronde du secteur professionnel contre la réforme votée au Sénat. Face aux critiques, le président de la FFF se montre ouvert au dialogue tout en défendant ses positions.
« Que la Ligue, avec ses différents administrateurs, fasse des propositions, cela me paraît logique et utile », a concédé Diallo dans L’Équipe. Le dirigeant propose même une rencontre : « Je vais prendre connaissance de ce rapport dans les détails et proposer à la Ligue que l’on puisse se voir pour échanger et avoir ensuite une position unitaire devant l’Assemblée nationale. »
« Ça ne peut pas être le statu quo »
Malgré cette ouverture, Diallo rappelle ses objectifs : « Quand j’ai présenté la synthèse des travaux des groupes de travail qui ont planché sur ces sujets, j’ai parlé d’un projet de rupture. Ça ne peut donc pas être le statu quo. »
Le président de la FFF rejette aussi les accusations concernant l’article 11 bis, qui prévoit la dissolution de la Ligue en cas d’échec des négociations : « On ne peut pas faire porter la responsabilité à la Fédération de ce que font les sénateurs. Ces derniers ne sont pas faciles à faire fléchir. »
Diallo assure enfin n’avoir « pas voulu faire baisser les voix des pros » malgré leur représentation réduite de 33 % à 25 % à l’assemblée fédérale élective.
Malgré les difficultés liées aux droits TV, l’heure n’est pas encore à l’union au sein du football français.
