LFP, clubs, joueurs et entraîneurs ont rédigé un rapport de 58 pages pour amender le projet de loi sur la gouvernance. Ils accepte la transformation en société de clubs mais rejetteraient les modalités actuelles.
Selon L’Equipe, le football professionnel français fait front commun face au texte adopté par le Sénat en juin dernier. Dans un rapport de 58 pages transmis aux députés et à la ministre des Sports, l’ensemble du secteur conteste plusieurs dispositions de la future réforme.
Si la transformation de la LFP en « Ligue SAS » ne pose pas de problème de principe, les modalités inquiètent. Le rapport demande notamment la suppression de l’article 11 bis, qui donnerait un pouvoir de passage en force à la Fédération française de football.
Les professionnels contestent aussi le rattachement de la DNCG et de la commission de discipline à la FFF dès la première instance. Ils souhaitent conserver ces prérogatives au sein de la future société de clubs pour préserver l’efficacité du contrôle.
Cette mobilisation collective met la pression sur Philippe Diallo, président de la FFF, soupçonné de ne pas avoir défendu les intérêts du secteur professionnel. Les députés devront trancher cet automne entre ces deux visions de la gouvernance du football français.








