Jean-Pierre Bernès s’est violemment pris au président Pierre Wantiez, l’accusant d’incompétence et d’enrichissement personnel dans la chute du FCM.
Les règlements de comptes ont commencé à Martigues. Après l’exclusion du club des championnats fédéraux par la DNCG, Jean-Pierre Bernès, conseiller de l’actionnaire américaine Lepa Galeb-Roskopp, s’est férocement pris au président Pierre Wantiez dans La Provence.
L’ancien bras droit de Bernard Tapie n’a pas mâché ses mots : « Mon plus mauvais conseil, ça a été de faire venir ce pitre avec un égo surdimensionné. Chaque fois, dans tous les clubs où il est allé, il y a eu des problèmes. »
Bernès a remis en cause les compétences footballistiques de Wantiez avec un mépris non dissimulé : « Il s’occupait de signer des papiers et de l’administratif, il ne s’est jamais occupé du sportif, il ne sait pas si le ballon est rond ou carré. »
Mais c’est surtout sur l’aspect financier que Bernès a frappé le plus fort, accusant le président d’enrichissement personnel. « Pour faire tout son travail, il a pris 200 000 euros dans l’année, plus que l’entraîneur, plus que les joueurs ! Il avait un logement de fonction alors qu’il n’était à Martigues que deux jours par semaine. »
Son attaque s’est poursuivie sur l’ambiance interne : « Toute la saison, il a voulu diviser les gens, parler dans le dos… Personne ne pouvait le blairer au club », a lâché Bernès sans retenue.
Martigues aurait perdu près de 10 millions d’euros malgré sa montée en Ligue 2 il y a un an. Le club, relégué en Régional 1, doit désormais repartir de zéro.
