Dans un entretien accordé pour les 125 ans de l’OM, Didier Drogba est revenu sur ses souvenirs marquants en bleu et blanc, de sa signature « rêvée » à ses débuts intimidants au Vélodrome.
Plus de vingt ans après, l’émotion est intacte. Interrogé par OM.fr sur son meilleur souvenir à l’OM, Didier Drogba n’a pas hésité : « Je crois que c’est le jour où mon contrat a été signé. Pour moi, c’est un rêve qui se réalise. »
Parmi tous ses exploits marseillais, un match ressort particulièrement dans la mémoire de Drogba : son doublé contre Newcastle en Coupe UEFA. « C’est Newcastle », a-t-il confié quand on lui a demandé s’il y a eu un match où il s’est senti invincible. « J’ai revu récemment le résumé du match. Je pense que j’aurais pu faire facilement un triplé et même aujourd’hui, je m’en veux. »
L’ancien attaquant s’est notamment souvenu d’une action en fin de match où il a éliminé plusieurs joueurs : « Il y avait déjà 2-0 mais j’étais vraiment asphyxié et j’ai tiré du bout du pied alors que si j’étais un peu plus lucide, j’aurais pu marquer. » Un regret qui témoigne de l’état de grâce dans lequel il évoluait ce soir-là face aux Anglais.
Mais avant ces grands soirs européens, Drogba a d’abord dû apprivoiser le Vélodrome et son ambiance unique. L’Ivoirien a livré une anecdote touchante sur ses débuts dans l’antre marseillais : « J’avais la pression au Vélodrome lors de mes premiers matchs. En fait, j’étais spectateur, je n’étais pas acteur, j’étais sur le terrain et j’étais spectateur. »
« J’étais ébloui par ce que je voyais, par les supporters, par le stade, par autant de personnes et par l’histoire de ce stade qui est vivant », a-t-il poursuivi. « À chaque fois, au bout de la 60e minute, j’avais plus de souffle. Je demandais à sortir au bout de la 60e-70e minute parce que j’en pouvais plus. »
Une adaptation a donc été nécessaire et l’Ivoirien a finalement inscrit 32 buts et donné 7 passes décisives en 55 apparitions avec l’OM, avant de filer à Chelsea.








