Michael Manuello, agent FFF, critique vertement la mise en place de deux fenêtres de mercato distinctes, qu’il juge « absurde » pour l’équilibre du football.
La Coupe du monde des clubs complique la donne cet été. 16 semaines de mercato étant autorisées au maximum sur une saison, deux fenêtres de transferts ont été décidées : la première du 1er au 10 juin, la seconde du 16 juin au 1er septembre.
La compétition, qui se tiendra du 15 juin au 13 juillet, pourrait en outre retarder les transactions impliquant les gros acheteurs présents aux États-Unis. Cela pourrait créer un déséquilibre sur le marché.
Michael Manuello s’inquiète de la situation : « On a déjà juillet, août et janvier, donc on va avoir quatre mois par an. C’est absurde pour le football mondial. On se retrouve avec des agents et des clubs qui ne pensent plus qu’aux transferts toute l’année, sans période de calme. »
Les clubs français en première ligne
Pour les clubs de l’Hexagone, déjà fragilisés par l’incertitude sur les droits TV, ce ralentissement pourrait s’avérer dramatique. « En France, ce ralentissement global du marché est inquiétant. Pour les clubs de la 12ᵉ à la 18ᵉ place de Ligue 1 et tous les clubs de Ligue 2, cela peut avoir une importance énorme sur le plan économique », a-t-il poursuivi.
L’agent prend l’exemple de Nantes : « S’ils doivent vendre à un des clubs engagés dans la Coupe du monde et que cela ne se réalise pas avant la fin de la première période, ils devront attendre probablement fin juillet… Ce qui serait très compliqué pour leur économie et leur passage à la DNCG. »
Il y a quelques jours, le président de la DNCG a annoncé de possibles rétrogradations de clubs en Ligue 1. Le football français semble à un tournant. L’OM, lui, peut compter sur l’indéfectible Frank McCourt.
