Perquis : « De Zerbi n’a pas son groupe avec lui »

Roberto De Zerbi © Icon Sport

Damien Perquis a livré son analyse des déboires de l’OM en ce début de printemps. L’ancien Sochalien pointe la responsabilité de Roberto De Zerbi et des dirigeants.

Au micro de RMC Sport, Damien Perquis a décrypté les difficultés rencontrées par les Olympiens ce mois d’avril. L’ancien joueur est sceptique quant aux chances de terminer sur le podium, face à des équipes comme Monaco ou Lyon : « Ce n’est pas tant les effectifs, c’est plus sur le fait de convaincre ton vestiaire de ce dont vous êtes capables. Sur la dynamique de résultat, l’OM est pour l’instant derrière, et ensuite c’est de savoir si tu as encore ton groupe avec toi ou pas. De Zerbi, pour moi, il ne l’a pas. Rosenior, il a tous ses gamins derrière lui, il leur a fait croire au projet, les gamins y croient et ils y vont. Tu prends Fonseca à Lyon, c’est pareil. Il arrive, et ça marche aussi. Genesio, il a une dynamique aussi de groupe depuis quelque temps. »

« Défensivement, c’est catastrophique »

Perquis pense aussi que les dirigeants ont manqué le coche lors du mercato hivernal, en ne focalisant pas leur attention sur la défense : « Le calendrier de l’OM, normalement, devrait couler tout seul pour chercher la deuxième place et être tranquille. Mais finalement, sur l’effectif de l’OM, défensivement, c’est catastrophique. Pour moi, tu ne peux pas prétendre vouloir une Ligue des Champions, être l’OM, et défendre comme tu défends depuis longtemps, et aussi avoir passé un mercato hivernal où tu devais recruter à ce poste-là. Tu as recruté, mais tu ne le fais jamais jouer ou alors il n’est pas prêt. Tu fais toujours jouer les mêmes. Et puis devant, tu n’arrives plus à marquer, tu as un Greenwood qui bégaie et tu te retrouves en retrait. Sur la forme, Lyon et Monaco sont plus armés pour finir deuxièmes », a-t-il enchaîné.

L’OM vit une seconde partie de saison cauchemardesque. Il faudra beaucoup de ressources mentales pour réagir au sein du vestiaire. Quant à Roberto De Zerbi, il devra clairement changer des choses.

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