Vincent Labrune assure ne pas être aux ordres du PSG. Le président de la LFP rappelle que Nasser Al-Khelaïfi ne l’a pas soutenu lors de sa première élection, et qu’il a mis fin aux droits TV internationaux détenus par beIN Sports.
Lors d’un entretien donné à L’Équipe, Vincent Labrune a répondu aux attaques dont il est la cible concernant sa proximité avec Nasser Al-Khelaïfi. L’ancien président de l’OM promet qu’il n’est pas aux ordres du Qatari : « Après, les reproches que l’on me fait sur mes liens avec Nasser et le Qatar sont absolument incompréhensibles. De quoi parle-t-on ? On parle de calomnies et de fantasmes. Je rappelle que Nasser Al-Khelaïfi ne m’a pas soutenu quand j’étais candidat à la présidence de la Ligue, en 2020, et que c’est moi qui ai mis fin, en 2023, au contrat de commercialisation de beIN concernant les droits télé internationaux qu’ils avaient depuis près de 10 ans. C’est un fait. (…) Remercier des gens qui participent à notre économie, ce n’est pas être soumis. Je ne suis pas inféodé à Nasser Al-Khelaïfi. Cette idée, totalement fausse, n’est bâtie sur rien et elle est totalement diffamatoire », a-t-il déclaré au journal.
VLB a défendu beIN Sports, dont Nasser Al-Khelaïfi est le président : « Le Qatar, qu’on le veuille ou non, est un investisseur majeur dans le football français depuis 14 ans. Sur le sujet des droits télé, même si certains sont déçus et j’en fais partie, beIN participe à hauteur de 210 millions d’euros dans un marché particulièrement atone. Par ailleurs, ils ne sont pas obligés de donner 40 millions d’euros sur la L2 alors qu’ils sont les seuls candidats. »
Au-delà du cas de Vincent Labrune, le fait qu’un président de club de Ligue 1 soit aussi président d’une chaîne de télévision pose la question du conflit d’intérêts. Et c’est notamment ce que reprochent certains présidents à Nasser Al-Khelaïfi.