Jérôme Rothen pointe du doigt Pablo Longoria dans les événements du week-end.
Dans son émission sur RMC, Jérôme Rothen a condamné l’attitude comme les propos du président espagnol de l’OM, qui a pété les plombs lors d’Auxerre 3-0 Marseille, en parlant de « corruption » notamment. Pour l’ancien milieu du PSG et de Monaco, l’Espagnol a eu tort, mais ses excuses, survenues lundi, sont également importantes :
« (Pablo) Longoria est allé trop loin. Il devait venir dans l’émission, là, pour parler. On l’a dissuadé de venir, car il y a la commission de discipline mercredi et il ne voulait pas remettre une petite couche. Sachant qu’il n’aurait pas remis une couche, il en aurait pris un petit peu plein la tronche aussi, il le sait, quand tu fautes comme ça et que tu fais une erreur. Mais au moins, il y aurait eu un échange, on aurait compris son mea-culpa. Je l’ai eu plusieurs fois aujourd’hui, je le remercie de ces échanges-là et de m’avoir éclairé un petit peu sur sa façon de penser. »
« C’est plus qu’une sonnette d’alarme »
Comme précisé par Jérôme Rothen, l’attitude du président phocéen ne passe pas : « Cela s’appelle un pétage de plomb, complètement. Il était dans un état second, ça se voit. Sur les images, il met des coups de pied partout. » Mais, néanmoins, l’ancien international ne veut pas blâmer uniquement Pablo Longoria :
« Mais j’ai envie de dire : ce qui devait arriver arriva. (…) Les arbitres sont en autarcie, sur une île, entre eux. Et ils n’ouvrent pas, ils ne veulent pas communiquer. Ce genre de communication (celle du président de l’OM, ndlr) ne va pas leur donner envie de faire l’inverse, non, et je condamne les propos et la réaction de Pablo Longoria. (…) Mais c’est la suite qu’il faut regarder. C’est plus qu’une sonnette d’alarme. Là, on a pris le mur.«
Jérôme Rothen appelle de ses vœux une évolution de l’arbitrage et de sa communication, pour que tous les acteurs – dirigeants, joueurs, arbitres – puissent communiquer plus simplement, et dans le respect. Dans le but d’éviter les pétages de plomb – qui ne doivent pas arriver – comme les incompréhensions.