Les clubs se poseraient des questions sur l’incapacité de Vincent Labrune à apporter des solutions dans le dossier des droits TV. Le rôle de CVC susciterait également des interrogations.
Dans son édition du jour, L’Équipe livre quelques informations sur les coulisses du différend entre la LFP et DAZN. Le quotidien évoque notamment l’agacement de Jean-Pierre Caillot, qui n’apprécierait actuellement pas le fonctionnement de la Ligue, alors qu’il figurait parmi les soutiens de Vincent Labrune en fin d’année.
La LFP ne ferait notamment pas suffisamment d’économies, en particulier au sein de la filiale LFP Media. Certains présidents de L1 s’interrogeraient aussi sur l’expertise que CVC est censée apporter en échange de l’argent qu’il perçoit. « Ce ne sont que des financiers, ils ne connaissent rien au foot », partage un dirigeant dans les colonnes du journal. Un clash aurait notamment eu lieu entre Caillot et Édouard Conques, l’un des représentants de CVC, à qui la maison mère reprocherait désormais son investissement dans le football français.
Plusieurs patrons de clubs penseraient aujourd’hui que « le départ de Labrune permettrait peut-être de repartir de zéro et de renouer le dialogue avec Canal+ ». D’autres militeraient pour une mise sous tutelle par le ministère des Sports, qui appuie pour qu’une réflexion collective ait lieu sur le modèle économique et la gouvernance de la LFP. Et la FFF a aussi la possibilité de reprendre la main sur la Ligue.
La réélection de Vincent Labrune en septembre dernier et le soutien affiché par plusieurs clubs, dont l’OM, continuent de susciter des interrogations. De plus en plus de voix s’élèvent pour envisager une nouvelle approche dans les négociations afin d’apporter des solutions concrètes.