DAZN est sorti du silence concernant les polémiques liées au non-paiement de l’intégralité de son échéance. Brice Daumin, son directeur général, s’en est pris à la LFP.
Dans Le Figaro, Brice Daumin a commenté les polémiques liées au non-paiement de l’intégralité de l’échéance de DAZN. La chaîne de télévision n’a versé que 50 % de la somme prévue. Le dirigeant s’est expliqué, pointant les manquements de la Ligue dans son combat contre le piratage : « La LFP devait revenir vers nous le 6 janvier, mais elle ne l’a pas fait. En deux mois, DAZN, qui est son plus gros partenaire, n’a eu aucune nouvelle, malgré plusieurs relances », a-t-il confié au Figaro.
« Pour créer un électrochoc »
DAZN voudrait revoir quelques modalités liées au contrat qui le lie à la LFP : « Nous avons proposé à la Ligue, pour que le contrat qui nous lie soit respecté de part et d’autre, de le modifier en y incluant une part de paiement des droits fixe et une part variable. La LFP n’est jamais revenue vers nous. Alors, le 5 février, nous avons payé la moitié du montant dû, 35 millions, et mis les 35 millions restants sous séquestre en attendant une réponse de la Ligue. Pour créer un électrochoc », a-t-il poursuivi.
La chaîne de télévision n’entend pour autant pas se retirer : « Ce n’est pas parce que nous n’avons pas 1,5 million d’abonnés en décembre 2025 que nous voulons activer la clause dénonçant notre contrat avec la Ligue. Nous n’avons aucune intention de partir. Nous sommes là pour longtemps, comme dans chaque pays où nous avons acquis des droits », a-t-il conclu.
DAZN paraît surtout attendre une réaction face au piratage. La LFP met en avant plusieurs victoires judiciaires, mais le blocage des réseaux IPTV reste limité par des obstacles techniques.