Interrogé sur RMC sur le sujet, l’Espagnol a d’abord cherché à contextualiser, en louant l’apport immédiat permis par CVC, à un moment où le football français était en difficulté : « Si on analyse bien le deal avec CVC, je n’étais pas dans les instances et je ne me trouve pas légitime pour en parler, car je n’y ai pas participé. Mais il y a une question, c’est important de comprendre les circonstances dans lesquelles le deal a été fait. Premièrement, on sortait du fiasco avec Mediapro et dans le même moment, c’était le Covid. On avait beaucoup de clubs dans une situation catastrophique, et il faut le rappeler. Le deal avec CVC a permis à beaucoup de clubs de soulager ce besoin de trésorerie à court terme et c’était très nécessaire pour le football français. C’était très important pour la viabilité du football français.«
Le dirigeant a ensuite été plutôt prudent au moment d’évoquer la répartition, avec un PSG qui rafle le plus gros de la mise – 200 M€ – et Marseille qui touche presque autant que Rennes et Nice – 90 M€ contre 80 M€. Pablo Longoria reconnaît que l’OM aurait pu avoir plus, sans néanmoins ruer dans les brancards : « Je considère que la répartition de l’OM n’a pas une grande différence avec les autres compétiteurs pour l’Europe. Il faut aussi comprendre la stratégie et CVC ne met pas de l’argent pour rien. L’idée était de booster des clubs européens pour avoir une plus grande compétitivité. En tant que président de l’Olympique de Marseille, en ce moment pour moi, la répartition des 13% de l’OM n’est pas la même qu’avec d’autres compétiteurs. Mais il y a d’autres considérations à prendre en compte sur les droits internationaux, sur la digitalisation. (…) Oui, pour moi, les 13% de l’OM ça doit coûter plus que les 13% d’autres clubs. »