Incidents de Nice : le jet de bouteille équivalait à un tir de flash-ball

La commission de discipline de la LFP se réunit ce soir pour donner son verdict. L’OM a constitué un gros dossier, afin de montrer combien l’ambiance était détestable, à l’Allianz Riviera, ce dimanche-là.

OM Nice

Dans son édition du jour, L’Équipe fait le point sur l’instruction du dossier des incidents de Nice. Le journal donne des précisions sur le contenu du dossier de l’OM. Le club phocéen l’a agrémenté de nombreuses pièces pour montrer l’ambiance délétère du stade des Aiglons, bien avant l’envahissement de la pelouse. Il aurait dénombré 74 projectiles, entre l’échauffement et la 75e minute (sans que les autorités n’interviennent pour stopper le match). Il a aussi noté des gestes nazis en tribunes, un laser sur Alvaro et demandé une expertise balistique sur la bouteille reçue dans le dos par Dimitri Payet : elle équivalait à un tir de flash-ball à une distance de 40 mètres…

Rivère reste sur sa position lunaire…

Pour Jean-Pierre Rivère, Dimitri Payet est le seul responsable des événements. Et il ajoute que l’OM n’avait pas le match en main et que « les Marseillais ont tout fait pour que les échauffourées s’éternisent ». Une posture lunaire et intenable… Christophe Galtier a quant à lui précisé qu’il avait demandé le report du coup d’envoi « en raison d’un grand nombre de projectiles dans les surfaces de réparation ».

Ce qui est arrivé à Nice n’arrive dans aucun autre stade. Il faut espérer que la commission de discipline fera preuve de courage et le sanctionnera, histoire de ne pas encourager ce type d’attitude dans l’avenir.

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