« Si je critique le PSG en raison des recrutements de Neymar et Messi ? C’est se mentir à soi-même que de penser cela. Je critique le PSG, car il ne génère pas l’argent pour avoir l’effectif qu’il a. Cela provoque une distorsion de concurrence dans l’économie du football européen. Cela ne correspond pas à du sponsoring réel. Comment le PSG peut nous expliquer qu’il a un effectif d’une valeur de quasiment 600 millions d’euros ? S’il gagne la Ligue 1, il ne va pas gagner plus de 45 millions d’euros… C’est impossible. J’ai invité le président du PSG (Nasser al-Khelaïfi) et celui de la Ligue française (Vincent Labrune) pour leur montrer les chiffres que nous avons et où sont les irrégularités. Ils ne m’ont pas répondu. Ils sont rapides pour me critiquer, pas pour me répondre », a lâché le président de la Liga, lors d’un entretien accordé à L’Équipe.
« Je peux montrer, chiffres à l’appui, les tricheries »
Il ne compte pas en rester là : « Je peux montrer, chiffres à l’appui, les tricheries vis-à-vis du fair-play financier, qui n’a pas encore été changé. Avant Messi, le PSG avait un sponsoring 40 % plus important que celui de Manchester United… Il y a une valeur de marché… Que Messi et Neymar restent au PSG, ça m’est égal. C’est seulement que tout cela fait beaucoup de mal au football européen. Je ne suis pas le seul à le dire. Le PSG a échappé à une sanction pour un vice de procédure, pas sur le fond. »
Des propos qui pourraient faire réagir la LFP. Elle a tout juste commenté le décès de Bernard Tapie ou les incidents à Nice, mais s’est fendus d’énormes communiqués pour évoquer la signature de Lionel Messi ou répondre aux attaques de Tebas. Les instances françaises et européennes marchent sur la tête.
