Flamini toujours sans figure

Mathieu Flamini faisait partie de la fabuleuse épopée marseillaise de la coupe UEFA 2003/2004. Cette année là, l’OM s’était hissé en finale et avait dû s’incliner face au FC Valence ainsi que face à la sévérité de M. Collina qui eut une influence prépondérante dans le résultat final de cette rencontre perdue finalement 2 à […]

Mathieu Flamini faisait partie de la fabuleuse épopée marseillaise de la coupe UEFA 2003/2004. Cette année là, l’OM s’était hissé en finale et avait dû s’incliner face au FC Valence ainsi que face à la sévérité de M. Collina qui eut une influence prépondérante dans le résultat final de cette rencontre perdue finalement 2 à 0 par l’OM. Cette équipe marseillaise, emmenée par Didier Drogba et Fabien Barthez, comptait donc dans ses rangs un joueur formé au club. Une fierté pour l’Olympique de Marseille et pour la cité phocéenne. Mathieu Flamini disputait là sa première saison en « professionnel ».

Lancé en décembre par Alain Perrin, le Marseillais de naissance prit de plus en plus d’ampleur au sein de l’effectif phocéen. Il dispute 9 matchs de coupe d’Europe et 14 matchs de Ligue 1. Ce qui est remarquable pour un joueur de 19 ans qui effectue ses premiers mois dans l’élite. A la fin de la saison, et ce malgré un accord verbal donné à José Anigo, le minot décide de quitter son club formateur, répondant favorablement aux sirènes de la Premier League et de l’un de ses pirates les plus amoral, Arsène Wenger. Ce dernier arrache Flamini à l’OM pour 480 000 euros seulement. Ce qui engendra chez les supporters marseillais une colère plus qu’évidente.

Actuellement au Milan AC, l’ancien gunner assure n’avoir aucun regret. « Je ne regrette rien. J’ai quitté Marseille pour Arsenal et j’ai eu la chance de jouer avec des joueurs de classe mondiale comme Henry, Pirès, Bergkamp et Campbell. Pour moi, c’était un excellent transfert. » On ne peut évidemment pas comparer ces joueurs avec Meriem, Ferreira ou Meité, néanmoins son départ sera perçu à jamais comme une trahison. Ce fut d’ailleurs le terme exact employé par José Anigo lors des tractations estivales de l’été 2004.

Le peuple marseillais n’oubliera jamais ce triste épisode. Qui eût pour épilogue le départ d’un minot talentueux pour un club riche mais sans saveur, entraîné par un manager aux scrupules défunts depuis une décennie.

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