Guendouzi le dit clairement, il préférait Sampaoli

Mattéo Guendouzi s’est exprimé sur sa saison et les difficultés qu’il a rencontrées avec Igor Tudor. Le milieu de terrain de l’OM a clairement indiqué avoir préféré la façon de jouer de l’Argentin.

Mattéo Guendouzi

Après une saison aboutie au sein de l’équipe de Jorge Sampaoli, Mattéo Guendouzi a connu une saison 2022-2023 plus compliquée. L’international français ne paraît jamais vraiment s’être adapté à la méthode d’Igor Tudor. Lors d’un long entretien accordé à RMC Sport, le milieu de terrain s’est lâché sur les raisons qui ont fait qu’il a pris moins de plaisir.

Guendouzi regrette que l’OM ait terminé 3e : « Forcément, on fait les comptes après la 38e journée. C’est sûr qu’on a tous notre part de responsabilité là-dedans, que ce soit le coach ou les joueurs. Nous, il y a des moments sur le terrain où on n’a pas été bons et il faut aussi l’assumer. Le coach a peut-être aussi fait des erreurs, mais comme tout le monde peut en faire », a-t-il affirmé sur les ondes de la radio, avant de revenir sur son cas personnel.

Mattéo Guendouzi regrette de ne pas avoir autant joué en seconde partie de saison. Mais il assure n’avoir pas fait de problème : « Les six premiers mois, j’ai beaucoup joué, j’ai pratiquement joué tous les matchs titulaire. En revenant de la Coupe du monde, j’ai joué un mois titulaire encore. Puis après il y a des matchs où j’ai été mis sur le banc, j’ai été mis sur le côté. Je n’ai jamais mis mon côté individuel avant celui de l’équipe, je ne suis jamais allé me plaindre auprès du coach, de personne. Des choix ont été faits, peut-être qu’on aurait pu faire de meilleures choses sur le terrain, le coach aussi. Mais il faut savoir continuer de travailler, savoir ne pas se plaindre. Et quand on est sur le terrain, savoir aussi montrer qu’on est une vraie valeur ajoutée pour l’équipe et que notre place est sur le terrain et pas en-dehors », a-t-il expliqué.

« Je préfère un jeu avec un coach comme Sampaoli »

Le natif de Poissy ne se réjouit pas pour autant du départ du technicien croate. « Non, ce n’est pas forcément une bonne nouvelle. C’est son choix, il faut le respecter. C’est lui qui a décidé de partir, même si je ne sais pas comment ça s’est passé avec la direction. Mais un choix a été fait entre eux, on l’a subi deux trois jours avant le match contre Ajaccio. Après, c’est sûr que le style de jeu du coach Tudor n’est pas celui qui me convient le plus. J’ai toujours été honnête par rapport à ça. Je préfère un jeu avec un coach comme Sampaoli la saison dernière, où mes qualités footballistiques peuvent ressortir au mieux et peuvent aider l’équipe au maximum », a-t-il ajouté.

Paradoxalement, le football mis en place par Jorge Sampaoli avait été plus critiqué que celui d’Igor Tudor. L’OM version 2022-2023 a obtenu 2 points de plus que celui de l’Argentin, sur l’ensemble de la saison, et ce bien que l’équipe se soit relâchée en fin d’exercice.

Guendouzi a ensuite piqué ses dirigeants : « Si j’espérais davantage évoluer en double-pivot ? C’est ce qui m’avait été dit en début de saison. La direction et le coach savaient que j’avais un jeu qui était beaucoup basé sur la possession, où je touchais beaucoup de ballons, mais ils m’avaient dit que je pensais que je pourrais faire de belles choses dans ce nouveau dispositif, un peu plus haut, ou même au milieu de terrain, mais que je pourrais apporter de nouvelles choses à l’équipe parce que c’est un jeu complètement différent de celui de Sampaoli. Il n’y a pas de soucis, j’ai travaillé comme ça depuis le début de saison, je n’ai jamais rien lâché à l’entraînement. Après, j’ai dit au coach que je préférais jouer dans le double pivot, mais le coach avait besoin de moi plus haut. Je l’ai fait pendant toute la saison, et comme je l’ai dit j’ai pensé d’abord au collectif avant de penser à moi », a-t-il conclu.

Mattéo Guendouzi a été confronté à une forte concurrence, avec Valentin Rongier et Jordan Veretout, en 2022-2023. Le joueur devra peut-être se faire à l’idée que c’est à lui de démontrer sur le terrain et à l’entraînement qu’il a sa place dans le onze, à la place à laquelle il prétend.

Pablo Longoria et Javier Ribalta ont à coeur de faire en sorte qu’aucun joueur ne se considère au-dessus de l’institution et de l’entraîneur. Les deux dirigeants le rappelleront certainement à leurs troupes ces prochaines semaines.

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