Le gros coup de gueule de l’OM contre la LFP

L’OM a rédigé un long communiqué sur l’arbitrage. Les dirigeants en ont visiblement assez des prises de décision défavorables.

Clément Turpin

Samedi soir, lors de Lens-OM (2-1), Clément Turpin a refusé un but que beaucoup considéraient valide. L’homme en noir a changé le cours du match, sur intervention de la VAR tenue par Jérôme Brisard et Wilfried Bien.

Agacé par des décisions systématiquement défavorables, le club phocéen a publié un long communiqué. « L’Olympique de Marseille se voit dorénavant obligé de réagir tant le club fait face à un nombre important de décisions litigieuses ayant d’ores-et-déjà un impact majeur sur le déroulé de sa saison », indique le début de son message.

« Des incohérences flagrantes dans l’élaboration des calendriers sportifs »

Et le club de lister quelques coups de sifflet « étonnants » : « L’OM regrette le traitement inéquitable lié à un manque d’uniformité dans l’application des règles d’utilisation du VAR. Alors que la décision de laisser jouer Alexis Sanchez à la suite d’un contact avec un défenseur lensois (J34 ; RCL-OM ; 2-1) est considérée comme une erreur manifeste par le VAR, la semelle nette du défenseur monégasque non-sifflée sur Sead Kolasinac dans la surface de réparation (J20 ; OM-ASM ; 1-1) ne l’a pas été. D’autres décisions arbitrales ont également été grandement défavorables à l’OM, impactant par exemple le résultat final des rencontres contre le PSG (J11 ; 1-0 ; main dans la surface) ou contre le RCSA (J27 ; 2-2 ; exclusion de Leonardo Balerdi). »

L’OM a également dénoncé « des incohérences flagrantes dans l’élaboration des calendriers sportifs de la saison 2022-2023 » : « L’OM a dû, aux retours des trêves internationales de septembre et de mars et malgré un nombre important d’internationaux dans ses rangs, composer avec des matchs planifiés le vendredi soir, soit moins de 48 heures après le retour de sélection de certains de ses joueurs cadres (J9 ; SCO-OM ; 0-3 et J29 ; OM-MHSC ; 1-1). »

Les dirigeants marseillais ont aussi regretté « l’impact d’une finale de coupe de France planifiée au milieu d’une journée de championnat (J33) », avec « des matchs décisifs pour la fin de saison (…) redisputés seulement trois jours après ladite finale et avec l’une des équipes concernées largement remaniée ».

Entre l’arbitrage, les calendriers, la répartition des droits TV ou encore les tirages au sort des coupes, de nombreux supporters phocéens ont le sentiment d’être lésés par les instances depuis la fin des années 90. Après de sombres décennies, durant lesquelles l’omerta a été adoptée, il semble qu’il faudra encore du temps pour retrouver un football équitable. Le départ de certains dirigeants pourrait peut-être changer des choses…

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