Tudor fustige trêve internationale et programmation

L’OM a concédé un nouveau nul à domicile contre Montpellier (1-1). Igor Tudor pense que les Olympiens ont payé la programmation du match le vendredi, alors que certains joueurs avaient joué avec leur sélection il y a 2 jours.

Igor Tudor

Vendredi soir, l’OM n’a pas brillé contre Montpellier. L’équipe d’Igor Tudor a éprouvé des difficultés à bousculer son adversaire et n’a cadré que 2 tirs. Le technicien a livré son analyse à chaud, en conférence de presse. L’ancien coach de Vérone n’a bénéficié que de très peu de temps pour préparer la rencontre.

« On n’a eu qu’un seul entraînement… »

« Perdre des points à domicile n’est pas un argument. Il faut parler du match, a lâché l’entraîneur croate face aux journalistes. On n’a pas fait les choses suffisantes pour gagner. On a payé cher la trêve internationale au niveau mental et au niveau physique. On a manqué de rythme. On n’a eu qu’un seul entraînement, c’était difficile. Je savais que ce serait dur, mais j’espérais que nos qualités nous permettraient de pallier tout ça… ça n’a pas été le cas. On prend ce point et on continue à avancer. »

Le coach de l’OM ne pense pas que son équipe méritait mieux qu’un nul : « Non. On a travaillé sur la façon de pouvoir arrêter les contres de Montpellier et on prend un but comme ça, même s’ils ont eu de la chance. On doit tourner la page et mieux préparer le prochain match.  » Igor Tudor n’a pas pu faire jouer certains de ses titulaires :  » Ceux qui n’ont pas joué ce soir sont ceux qui ont joué 90 minutes en sélection. C’est toujours compliqué avec la trêve. Il faut se concentrer pour gagner les prochains matches », a-t-il continué en salle de presse.

Au-delà du contenu, le choix de la LFP de programmer un match 2 jours après certains matchs de sélection est inéquitable et honteux. Chancel Mbemba n’a notamment pas pu être titularisé en défense. Monaco, Lens ou le PSG ne connaîtront pas ce problème, ces prochaines heures. En calant son Mondial en plein milieu de la saison, la FIFA a franchi un nouveau seuil et compliqué la seconde partie de saison. Jusqu’où ira-t-elle pour le fric ?

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