Rongier décrit les premiers jours de Tudor à l’OM

Dans la suite de son interview accordée à Carré, Valentin Rongier s’est confié sur les changements liés à l’arrivée d’Igor Tudor ainsi que sur son rôle de capitaine.

Igor Tudor et Valentin Rongier

Après la victoire à Reims, Igor Tudor avait qualifié Valentin Rongier de « robot » pour décrire le niveau de jeu et la polyvalence de son capitaine, aligné ce soir-là en défense centrale. Lors de son entretien avec Carré, l’ancien Nantais s’est confié sur l’arrivée du Croate à l’OM cet été : « On a compris qu’il y avait des désaccords avec Sampaoli et la direction, mais ça se passait bien, il n’y a pas eu de clash. Ils n’étaient juste pas en phase sur le recrutement. Arrive Igor Tudor, qu’on ne connaissait pas pour être honnête. Le coach est arrivé avec une volonté de montrer son autorité. Il a fait exprès, notamment lors de la préparation, de serrer la vis, de nous tester pour savoir jusqu’où on pouvait aller en termes d’acceptation du travail. Il a changé différentes choses. C’était l’opposé de la méthode Sampaoli. Avec Igor, c’est vraiment rigoureux, c’est le sérieux à l’italienne, la rigueur tactique, beaucoup de courses sans ballon qu’on ne faisait pas avec Sampaoli. Il a fallu digérer, mais moi, je n’étais pas inquiet parce qu’en vérité, j’aime bien ça. »

L’ancien Nantais s’est ensuite confié sur son nouveau rôle de capitaine : « Je ne sais pas si j’aurai pu imaginer ça il y a un an, un an et demi. Dimitri Payet avait réalisé une grosse saison l’an dernier donc il n’y avait aucune raison qu’il joue moins. Steve (Mandanda) n’était pas en partance, donc ce n’était même pas une idée. Quand Steve est parti, je savais qu’il n’y avait plus trop de cadres donc naturellement, j’en suis devenu un de par mon ancienneté et mon expérience en Ligue 1. Ce que je dis, c’est en toute humilité, je ne me prends pas pour un autre, mais ceux qui me côtoient et qui savent comment je travaille, n’ont pas été étonnés. J’ai toujours eu une sorte de leadership naturel. Être capitaine à l’OM, c’est une fierté immense, mais la plus grosse erreur aurait été de bomber le torse. Ce n’est pas mon genre, au contraire ça me donne envie de montrer que le coach ne s’est pas trompé et que les gens peuvent me faire confiance.« 

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