Longoria reste optimiste à une condition

La défaite concédée contre Annecy (2-2, 6-7), mercredi, a déçu l’état-major olympien. Les dirigeants de l’OM ont toutefois opté pour une autre stratégie que celle visant à enfoncer les joueurs.

Pablo Longoria

La soirée de mercredi restera dans les mémoires. Les Phocéens n’ont pas su imposer leur football face à Annecy (Ligue 2), en Coupe de France. Outre la déception, la défaite a généré des réflexions au sein de l’état-major. Les joueurs se sont installés dans un certain confort après leur série du début d’année, la culture de la gagne n’a pas encore imprégné le vestiaire.

Pas de message agressif en interne

Dans son édition du jour, le JDD évoque les remous provoqués par l’échec en Coupe de France. Selon ses informations, les dirigeants, Pablo Longoria en tête, n’ont pas enfoncé les joueurs après l’humiliation qu’ils ont vécue. « Ses collaborateurs sont assez intelligents pour savoir que la semaine écoulée a été inadmissible », indique l’hebdomadaire. Pablo Longoria serait même qualifié d’optimiste par ses interlocuteurs. Tout au moins si la formation coachée par Igor Tudor « rejoue à 100 % et transforme l’échec en ‘rage de vaincre' ».

Le rendez-vous de ce dimanche est important à plus d’un titre. En premier lieu, une nouvelle défaite serait très mal acceptée et l’environnement olympien, réputé peu patient, la vivrait certainement mal. Ensuite, le Stade Rennais reste un rival direct pour les places européennes. Si l’équipe coachée par Bruno Genesio a enchaîné les contre-performances ces dernières semaines, elle paraît toutefois retrouver progressivement un équilibre contrarié par la blessure de Martin Terrier. Les Rennais finissent en général beaucoup plus fort les saisons (ou demi-saisons) qu’ils ne les entament. Enfin, Monaco dispose d’un calendrier assez facile pour les prochaines semaines. L’OM est sous pression.

Pablo Longoria et Javier Ribalta ont bien décidé de prendre le taureau par les cornes. De rompre avec la « tradition française » qui fait que l’on s’entraîne toujours un peu moins fort sur les pelouses hexagonales que sur celles espagnoles, allemandes, italiennes ou anglaises. Mais les deux comparses ont conscience qu’il faudra du temps.

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