Noël Le Graët continue de pavoiser, bien qu’il ait été mis à la porte de la FFF. L’ancien président multiplie les interviews en se donnant le rôle de victime. La ministre des Sports, qu’il accuse d’avoir voulu sa tête, lui a répondu, sur les ondes de RTL. « Je trouve ça affligeant, cette stratégie de défense ne dupe pas grand monde », a-t-elle déclaré. Elle s’est défendue d’avoir interféré sur l’audit qui a été réalisé au sein de la fédération : « Je le redis, je suis restée polie, je n’ai jamais insulté personne, je ne l’ai jamais traité de harceleur. Nous avons fait notre travail qui consistait à écouter un certain nombre de personnes qui avaient des témoignages. Plus de 115 auditions ont été réalisées, un travail approfondi, méthodique, cohérent, rigoureux. C’est le procureur qui, au vu des éléments qui lui ont été transmis, en application de cette obligation de signalement qui a décidé qu’il y avait matière à ouvrir une enquête pour de faits de harcèlement moral et sexuel. L’enquête dira les choses. »
Noël Le Graët a quant à lui déclaré au journal Le Monde qu’il aurait voulu qu’Emmanuel Macron intervienne pour le défendre : « Nous avions de bons rapports avant. J’ai du mal à comprendre qu’il ne se soit pas impliqué un peu plus au début de l’audit. J’aurais souhaité qu’il freine sa ministre. » Quelques mots qui résument plutôt bien la façon de voir les choses du Breton de 81 ans.
