Rothen se justifie d’avoir changé d’avis sur Tudor

Jérôme Rothen était très critique avec Igor Tudor, l’été dernier. Le consultant parisien a expliqué pourquoi il avait subitement changé d’avis sur l’entraîneur de l’OM.

Jérôme Rothen

Jérôme Rothen fait partie de ces consultants qui ne parviennent pas à mettre leur attachement à leur club favori de côté : ses interventions transpirent la prise de position. Mardi, lors d’un clash avec Eric Di Meco, l’ancien Bastiais a expliqué sa volte-face sur Igor Tudor. « Oui j’ai été très dur avec lui, comme je pense beaucoup de personnes connaisseurs de football et amoureux du football au début de l’année. Après il faut reconnaitre que le style Tudor, il l’a transmis à tous ses joueurs. Je trouve qu’il a progressé ces derniers mois. Dans le groupe tu as l’impression qu’il n’y a plus aucun problème avec tel ou tel joueur qui ne joue pas. Payet ne joue même plus, mais ce n’est pas un problème. Il a réussi à étouffer ces problèmes-là et surtout à tirer le meilleur de tous les joueurs. »

« Tu vois qu’il ne se force pas et que c’est naturel »

L’ancien gaucher du PSG commence pourtant à apprécier l’homme : « Son attitude sur le match d’hier (contre Toulouse), moi j’adore. J’adore quand il a la rage de vaincre quand il arrache cette victoire 3-2 et qu’il saute dans les bras de son staff. Là tu vois qu’il ne se force pas et que c’est naturel. Moi j’aime ça parce que cette rage-là il la transmet à ses joueurs. Mais quand tu finis dernier de ton groupe de Ligue des Champions, on doit dire quoi ? Que le contenu était magnifique ? Au final ce dernier match tu le perds et tu finis dernier. »

Jérôme Rothen oublie un peu vite que pour se faire éliminer en huitièmes de finale de la Ligue des Champions, tous les ans, le PSG dépense des milliards. Doté d’un budget bien plus restreint mais d’une direction qui travaille fort, avec un plan précis, l’OM franchit les étapes une à une pour redevenir compétitif. Le club a besoin de temps et de patience pour grandir. C’est aussi le cas d’Igor Tudor, qui a découvert un nouveau football, de nouveaux joueurs, l’été dernier, et a eu logiquement besoin de leur inculquer ses idées de jeu.

Un article lu 1650 fois